samedi 17 novembre 2012

Ooooh, ben j'vais te dire!

Kikoolol les zaminches!


 En voila une que les connaisseurs pourront replacer!

 Et oui, amis de notre Michel-pas-national-en-Belgique, nous pensons encore à lui. Et que dire de notre Jean-pas-national-non-plus?

 Ce message, sera, une fois -encore- n'est pas coutume -ah ah-, basé sur une (-que dis-je-, les!)  tranche(s) de vie (s -peut être!-) (oui, la ponctuation laisse à désirer, mais je ne savais pas que choisir entre l'écriture polonaise, et la nôtre; amis mathématiciens, régalez vous!).

 Horreur!

Enfer et damnation(s) -oui, ça dépend de votre religion ça-

 Comme vous pouviez vous y attendre, j'ai moult histoires za vous conter.

 Mais commençons par le début.

 Car si j'oubliais le début, j'aurais pas mal de reproches du web 2.X.

 Hier, je fus pêche. comme déjà, annoncé précédemment.

 Une pêche mirifique.

 Dans un canal, avec mes câbles de remorquage, je pris une perche. Magnifique prédateur.

Au moins...10 cm... même pas au garrot. En longueur. C'est vous dire la connitude de ces bêtes.

 Mais je ne vais pas à la pêche pour le poisson.

 Oh, non!

 A la fin de notre partie, un vaillant pêcheur, armé d'une canne et d'une épuisette (et d'un sac à dos contenant un appareil photo), nous fit part de sa miraculeuse pêche de requin d'eau douce.

A peine crédules (nous pêchions dans un canal large comme mon bras), il nous montra les photos de ses prises de la journée.

 Diantre, il ne mentait peut être pas.

 Ça m'a foutu une bonne humeur du feu de Dieu.

 Je lançai mes lignes comme jamais.

 Bien sûr, sans rien prendre, mais bon, cela est dérisoire.

Je ne pêche pas le poisson, mais l'eau. Je suis toujours gagnant.

 Puis, me mis à penser.

Oui, les plus familiers d'entre vous me diront que c'est mon erreur.

De fait.

 Pourquoi absolument chercher le poisson alors que, finalement, être bêtement au bord de l'eau me suffit?

Ben, mon ami à côté de moi, levait poissons sur poissons.

Le même qui vidât le canal Albert en peu de temps. Rappelez-vous.

 Il semblait si heureux de prendre ces pauvres poissons,

 J'eu du mal à le convaincre de la bénédiction qui nous était donnée d'être dans ce foutu moment présent.

 Bon, on est d'accord, c'est une sinécure.

 Mais quand même. Peut-être ne lit-il  pas mon blog?

 Je possède une armada d'argument, plus ou moins louables, mais il resta insensible à mes avances.

 J'eus beau lui expliquer la quête, plus importante que le Graal, mais mes arguments restaient personna non gratta.

 Je lui contai mes maintes ascensions alpines "ratés", et le bonheur que j'en tirais...

Non. Rien.

 Je m'en remis au destin.

 Ce miraculeux pêcheur arriva.
 Il pêchait avec une planche en bois de septante centimètres, déguisée en poisson. Sans rire.

 Et eût deux prédateurs.

 Mais bon, la pêche, tout le monde s'en fout par chez vous.

Et vous avez bien raison.

 Ce message s'adresse également aux personnes habitant la Ville.

 Notre but est-il celui que nous recherchons?

 Ah, merde, c'est plus aux gens de la ville à qui je m'adresse.

Mais aux vrais.

Les purs.

 Ceux qui iront, au 21 décembre, se réfugier au pic de Bugarach.

 Je rigole, c'est bien à vous, amis du blog, que je m'adresse.

 Cette tranche de vie est juste là pour vous rappeler que finalement, face à cette réponse, nous ne sommes rien.

 Entre une paire d'as perdue que je viens à peine d'avaler, cette pêche miraculeuse, il n'y a qu'une chose: la vie.

 Je sais, c'est aussi profond que les fosses Marianne, mais ayons quand même cette pensée:

Broquette de Vilole, dans quel bouzin sommes-nous?


 Et c'est là, que j'ai envie de dire... Ooooh, ben j'vais te dire!


La réponse, c'est soit 42, soit les caillets de la saint Elisabeth. Mais consultez vos éphémérides.

 On ne sait jamais.




 A bientôt!





















dimanche 11 novembre 2012

Panem et circenses

Kikoolol les Zaminches!

 Après tous ces messages assez -trop, selon certains- recherchés culturellement parlant, nous allons faire dans la tranche de vie, le met quotidien de nos amis les blogs.

 Bref, de l'accessible, quoiqu'en dise le titre racoleur -pour les professeurs de latin en tout cas-.

 Je vois déjà certains esquisser un "ouf" de soulagement, d'autres qui font grise mine.

 Et oui, il en faut pour tous.

 Puis de plus, ma vie est faite de moult rebondissements dignes de figurer dans ce présent blog. Et ça tombe bien, c'est le mien.

Entre ma future partie de pêche (planifiée pour jeudi -et elle fera sûrement l'objet d'un message sur ce présent blog-), mon fils qui grandit, mes plans alpinistiques à faire frémir un Jacques Balmat cuvant son génépi,  mes repas entre amis et autres plans foireux du genre, j'ai des choses à conter.

 Et ce n'est point pour laisser une pierre angulaire dans l'histoire, c'est juste pour vous divertir entre deux réunions bullshit-de-merde- comme on dit chez nous, ou, vous faire, pourquoi pas, réfléchir un peu.

 Il arrive -parfois, certes- que je me pose des questions, lorsque je fais mon yogging (oui, je l'écris comme cela devrait se prononcer). Car, oui, je fais du yogging. Pour me maintenir dans une certaine forme, afin de mieux appréhender les difficultés inhérentes à l'alpinisme.

 Bref, il arrive que je me questionne sur certains sujets, lorsque je suis seul. Certains appelleront cela de la méditation, d'autres une élévation métaphysique ou, encore, une révélation. Moi, j'appelle cela tout simplement se faire chier lorsque je cours et que j'ai rien d'autre a foutre. Voire même une perte de temps, mais cela serait insulter nos penseurs contemporains.

 Aujourd'hui, la préoccupation qui accaparait mon cerveau malade lors de ma pérégrination athlétique était pourtant tellement intéressante que je vous la partage:

"Bordel de merde, qu'est ce que ça serait-ti pas bien de vivre dans un bonde de Bisounours"?

Oh, je sais, ça pourrait être du Audiard, voire même du Desproges, dans la période drôle de guerre, mais là, pour le coup, c'est de moi.

 Prenez garde, amis Aristotéliciens, la relève arrive!

 Puis, l'heure durant -oui, je cours longtemps, je m'améliore-, je fit le travail de tout tribunal en état de fonctionner: je pesai le pour et le contre.

 Imaginez vous un instant dans un monde ou tout serait parfait. Un peu le monde dans lequel les publicités sont tournées.

 Quel bonheur.

 Et pourtant, en y repensant, quelle horreur.

 Quel ennui! Tout serait plus blanc que blanc, les voisins nous diraient bonjour tout le temps, et votre enfant pourrait revenir avec les chemises toute tachées que cela ne dérangerait pas.

 Alors que dans notre bas monde, rempli de turpitudes, quelle n'est pas notre joie de n'avoir, ne fût ce qu'une minute de bonheur?

 Entre le biberon du petit, les deadlines intenables, ce compte à vue qui dépérit à l'image de la fille d'Agénor et le prix de la bière à la hausse, heureusement qu'il nous reste le lotto pour avoir des nuits ou penser à un monde meilleur.

 Ou, encore, pour les plus poètes d'entre vous, une nuit à la belle étoile, contemplant notre voie lactée en humant les odeurs des sous-bois. Mais j'arrête là, nous allons nous égarer.

Pour les autres, il reste la drogue.

 J'en ai une bonne, mais la mienne est parfaitement légale. C'est la montagne.

 Entre un monde d'ennui, et un monde de merde ou on peut avoir un peu d'espoir, mon choix est vite fait.

Donc, une fois n'est pas coutume, je rentrais heureux à la maison après mon harassant quart de marathon.
 J'eus trouvé ma réponse.

 La journée ne fut pas en reste. Abrogeant à la règle, elle me donna raison.

 Je découvris comment utiliser correctement "ze GIMP", payai mes factures -avec, une fois n'est pas coutume, joie-, et me dirigeai vers un cuisiniste avec ma petite famille afin de préparer les travaux de 2013.

 Beau programme.

 De retour à la maison, le petit mis au lit, petit apéro champagne-toast-au-crabe (faits par votre serviteur, ce sont les meilleurs du monde), petit film.

Beau programme pour un samedi soir me diront les connaisseurs.

 Et quel film mes amis.

 Je ne vous le donne pas en mille, car c'est un film hautement culturel, passé complètement inaperçu, et pourtant un grand canon des films... euh, culturellement culturels.

Bloodsport.

 Ah, ça, c'est un film qui poutre!

 Excusez l'expression Liégeoise. Mais si on aime les recette des boulets à la sauce de la dite ville, on doit en acquérir les expressions.

 Et je fais une dédicace particulière à notre cher ami Berthier, qui lira, j'en suis sûr, ce présent message lors de sa publication.

Quel péplum! Quel aventure Homérique!

 Du grand spectacle.

 Ensuite, un petit calva en fumant une pipe au Holger Danske (non, il n'y a pas de faute d'orthographe), saucé à la vanille et à la mangue.

 Que demande le peuple? -d'ou le titre-

 Durant ce moment de douce volupté dans ce monde de brutes, je me fis fort de me convaincre que, finalement, ma réponse était foutrement la bonne.

 Et, là, je ne sais pas pourquoi, je mis à me remettre en tête cette fameuse quête.

 Ce foutu 42.

 Quelle erreur.

 Cela me fis immédiatement repenser à une discussion que j'eus avec mon collègue l'autre jour.
 Il était en train de mon conter à quel point il était important pour lui de se cultiver afin de laisser sa trace autour de lui, et de laisser une empreinte à ses contemporains (sic).

 En bon rabat-joie que je suis, je m'empressai de lui expliquer que les seules traces qu'il laisserait, seraient dans un cimetière, ou pire, sur la route, sous un camion.

Bref, des traces hautement périssables.

Il me montra une telle détermination dans son enthousiasme, que je ne pus le convaincre immédiatement.

 Et c'est pourtant notre destin à tous. -il feignit ne pas comprendre, mais voyant sa larme à l'oeil, je compris qu'il comprit-

Alors, finalement, en attendant, autant bien se marrer.

 Je sais, ce n'est pas facile, mais faisons pour un mieux.

 Demain, je vais courir avec mon chien.

Du Cani-cross que ça s'appelle.

 Je vais passer un bonne nuit: demain, seul avec mon chien dans les bois.

Que demander de plus?

 Oh, les moins occidentaux d'entre vous demanderont des couverts, mais j'ai déjà mangé du chien -authentique-, mais le mien n'est décidément pas nourri aux bonnes croquettes. Il serait sec sous le palais.

Puis, que ce soit en coupant des Caillets, ou en faisant autre chose, pensons à un monde meilleur.

 Le bordeaux qui suit l'en sera d'autant plus.

 Tout ça pour dire, que la paire d'as perdue la semaine passée, je l'ai toujours en travers de la gorge. Oui, je suis rancune.
Mais madame ne relève toujours pas la planche des twalettes non plus.


Monde de merde....

 Je suis en passe de devenir l'homme le plus classe du monde!

 Mais il faut un peu de culture ;)*




*je ne suis pas coutumier des smileys, mais je suis joie ! profitez de cet instant de grâce!