samedi 20 avril 2013

Tout se perd! (ou le Mexican standoff à l'Européenne)

Kikoolol les Zaminches,

Une fois n'est pas coutume, ce message sera sérieux (kof kof*).

 J'eus certains retours comme quoi ce présent support de messages n'était qu'un barbouillis à caractère non-informatifs.

 Bon, déjà, je vois les personnes concernées partir en dé-confiture (la traduction étant, certes, libre, mais officielle si on est en VF), même en jam de raspberry comme qui dirait, pour les puristes...





 (Je me sens obligé de faire des références explicites, certains comprendront)


 Mais non.

 Vous, les lecteurs attentifs et plein d'attention(s) et de culture(s?), vous n'êtes à ce point non informés.

 Vous êtes bien au courant du mouvement Troll qui sévit en ce moment, de la nostalgie rampante de ce maelstrom (seule traduction valable pour flux, non? je rigole!), et du message impératif de ce présent support:


42!

Et voilà.

 M'en retrouver à m'expliquer à certains lecteurs.

Certes, nous ne sommes pas identiques. Voire même un peu différents.

Certes.

Certes...

 Les plus aguerris -qui trouveront ce message inutile- diront que la ponctuation compte.

Mais quand même.

La réponse se trouve peut être dans mon expérience extra-corporelle de ce soir.

Espoir! (je rime pour la frime, faute d'Alexandrins)

Récit.

 (trois coups frappent, le rideau se lève).

Scène: moi, ma femme, mon chien.

 Pas une partouze, bande de dégueulasses, un dîner en amoureux. Le petit est au lit. Et ce n'est pas une allusion.

 Ma chère et tendre parlions du fameux scandale de la viande de cheval dans nos assiettes.
 Certes, discussion d'actualité, mais non dénuée d'intérêt. Surtout que nous dégustions des délicieuses truites pêchées avec un ami très proche lors d'une journée mirifique contée dans un précédant message.

 Question métaphysique du jour:

" Jusque ou irions nous à manger autre chose que des viandes classiques? "

 Ah! la bonne question!

 Etant un viandosore convaincu, réputé, et ayant mangé même le meilleur ami de l'homme (certes, dans des contrées fort éloignées, mais fait pourtant véridique), je lui expliquai qu'en certaines situations, il se pourrait que je puisse manger n'importe quoi pour ma survie. Et surtout celle de ma famille.

Après discussion. Elle de même.

Un bon point.

 Entre les survivants du vol 571 Fuerza Aérea Uruguaya, un futur incertain, et mes goûts exotiques, il n'y a qu'un pas que je n'oserais franchir. Enfin. Quoique.

Après nous être convaincus que la viande humaine ne serait qu'un dernier recours (voisins, amis particulièrement moche, voire chiant -tenez le vous pour dit-, ou parfait inconnu), nous vîmes notre chien, paisiblement endormi à nos pieds.

Ayant déjà goûté la chose, ma femme me regarda avec effroi.

Evidemment que non! Diantre, pas mon chien!

Evidemment.

Et pourtant.

Savez vous vous, que dans notre contrée, réputée civilisée (enfin, du moins par elle-même), il n'y a pas si longtemps, le chien était un met particulièrement apprécié.

Ne remontons pas aux Romains ou aux Gaulois, où les fouilles ont permis de mettre à jour des preuves de Cynophagie et autres orgies réprouvées par la morale contemporaine, bien que occidentale, elle aussi.

Ne remontons pas si loin.

Non.

Lors de la deuxième guerre mondiale (celle qui suit la première, et devance la troisième), le chancelier(*) Hitler, himself, imposa un contrôle sanitaire sur la viande canine dès 1943. C'est dire si cette viande fut disputée, et ce, même en dehors des camps scouts fabriquant des boissons à la tomate dans les grottes de Dora(**).

Diantre. Un peuple si raffiné, si organisé.

Nous ne parlons point de Blondi, nous sommes d'accord, mais quand même.

 Des Européens mangeant du chien au XXème Siècle! Quelle horreur.

Dans nos contrées si civilisées, ou nous sommes tellement en avance sur notre temps. J'aurais bien donné des exemples de notre avancement intellectuel, mais j'aurais honte.

Non pas par ce que je suis européen, soyons clairs, mais tellement nous sommes en avance. D'ailleurs nous nous offusquons de manger du cheval, viande si saine, mais malheureusement culturellement interdite depuis peu. Bientôt, manger du cheval reviendra a manger du chien aujourd'hui: tabou

Verser dans la facilité serait de venir directement avec des exemples de nos contradictions. Mais nous ne sommes pas de ce bord là, au Blog du gibbon. Non! Enfin, peut être...

Quoique...

 Nous mettre nous même face à nos errements sociétaux?

Quelle horreur.

Un des premiers partenaire commercial de la fille d'agénor est la Chine.

On n'y mange pas de chiens.

Un des premiers partenaire commercial de la fille d'agénor sont les Etats-Unis.

 Il n'y a pas la peine de mort.

Nous achetons du pétrole à des gens que nous n'arrêtons de stigmatiser. Même le Brent à une valeur supérieure à l'achat par rapport au WTI, preuve de son incompétence naturelle. Google vous aidera.

Non. Nous, Européens sommes supérieurs.
Pourquoi?

Bonne question!

Les Romains étaient décadents.

Les Grecs de l'antiquité étaient pédérastes. Mais ça fait notre fierté. Enfin. Je ne sais plus. Enfin, sûrement à une époque.

Parait que c'est plus très à la mode.

 Nous sommes quand même le seul continent au monde qui peut s’enorgueillir de deux guerres mondiales sur son territoire.

Mais nous sommes au top.

 Bon, je ne sais pas en quoi, mais visiblement, nous le sommes.

 Tant mieux.

 Entre nous, dans vingt ans, quand les heureux cinquantenaires n'auront droit qu'à une pension leur permettant d'acheter un billet d’Euro million... On en reparlera. 


 Mais Bref. 

D'ailleurs, la série est finite. J'avais bien dit que ce n'était pas aussi bon que le Palmashow? Non?
Ben je le pensais. J'avais d'ailleurs fait des allusions, pour les plus assidus.

 D'après nos politiciens, c'est nous qu'on est les meilleurs.

 Les USA font vite rebond, la Chine ralentit -parait-il- mais reste devant, l'Asie est en pleine croissance, ne parlons pas de l'Australie avec ses 2,6% d’augmentation... non..


 Nous, intellectuellement, nous sommes, du moins pensons nous, au dessus de la mêlée. Ça nous suffit.


Économiquement derrière, mais intellectuellement au dessus. Cherchez l'erreur.


C'est pas toujours aussi simple dans ce monde de merde.


la preuve...




 Le bon, est-il vraiment le bon? Le truand est-il un Truand? Enfin, la brute est brute. C'est déjà une certitude.

Sommes nous les meilleurs?  Le monde est-il un jeu d’échecs avec avec des pions noirs et blancs?
Ce pédé de Platon avait peut être raison avec son mythe de la caverne.

Rassurons nous: le chef d'oeuvre est d'un italien, filmé en Espagne avec des Acteurs Américains. La musique est italienne aussi d'ailleurs... Il y a peut être un peu d'espoir.

Ce monde décadent sent la fin de règne à plein nez, mais il nous reste les westerns spaghetti.

Serait-ce la réponse? Ou la question?

 C'est fou ou nous en arrivons en parlant de viande de cheval

. Le point Goodwin, de l'histoire, de l'auto-critique, de la culture. J'ai l'impression, sans me vanter, de vous aider pour votre prochain Trivial poursuite.

Allez..


Me reste les patates en Août.

Sur ce, chers amis, bonsoir! Il fera encore bien froid, et j'ai besoin de Caillets!




























(*)Merci Pierre!
(**) Humour hein. Parait qu'on peut pas trop rire avec ces choses là.

jeudi 4 avril 2013

Monde de merde

 Kikoolol les zaminches!

En ces temps obscurs, ou les saisons ne sont plus, ou le bon sens va à vau-l'eau et ou même les confiseurs partent en sucette, j'ai bien envie de dire que ce cher Georges avait bien raison.

 La dernière bonne nouvelle, c'est que le printemps est là. Il sonne à nos portes. Malheureusement, le soleil printanier et la douceur primesautière interrompant les frimas de l'hiver ne sont point là. La faute au réchauffement climatique selon les forces du complot Judéo-Maconnique les fanatiques conspirationnistes et collaborateurs (actif ou non) du grand Maelström de conneries climato-pseudo-scientfiques. Une belle brochette de cons dites donc. On dirait du Robert Lamoureux, mais il faut un peu de culture.

 Cinq degrés sous les normales saisonnières, et c'est un réchauffement climatique? Heureusement que selon les sources du Grand Orient de la Vérité, nous sommes en fin de période interglaciaire, et que nous allons bientôt nous geler les bonbons, de Nice à Copenhague, et de Bratislava à Lisbonne. Et ça colle un peu plus à notre noire réalité bordel de merde. S'cusez, je m'emporte.
Mais ça fout les miquettes quand même. Les potes de Leodagan apprécieront.

 Avec un peu de chances, un conflit nucléaire généralisé pourrait nous réchauffer l'atmosphère, à l'image d'un feu crépitant dans l'âtre lors d'une froide soirée d'hiver. Je suis sûr qu'un tas de gens bien sous tout rapport seraient prêts à nous fournir quelques méga-tonnes de fissions ou de fusions afin de réchauffer nos cœurs en cette fin d'hiver.
 C'est vrai quoi, un vieux syndrome d'irradiation aiguë, au chaud, c'est quand même mieux qu'une grippe dans le froid, non? Un des derniers pays du monde se réclamant du Marxisme-Léninisme est prêt à allumer le chauffage. Remercions-les de ce geste altruiste! Vive le grand Juche! (oui, elle est un peu tordue celle-là, mais vous pouvez trouver facilement aussi hein!)

 Oh, je suis méchant.
Les plus fins d'entre vous auront vu le Troll arriver du fond de la grotte.
Ce n'était pas très fin. De fait.

 La saison de la pêche se rapproche, avec, derrière elle, celle des barbecues, et je ne tiens plus en place. Quelle attente horrible.J'en perd mon sang froid. Suis suis impatience.

 J'ai un peu l'impression d'être "le suivant" dans la salle d'attente du médecin. Vous savez, lorsque votre tour est arrivé, la personne précédente vient de rentrer dans le cabinet. Vous êtes le suivant. Quand vous savez que vous ne passerez que quelques minutes devant le maître des clefs de votre santé physique, mais que le patient précédent met toujours des plombes à sortir du cabinet. A se demander ce qu'ils peuvent bien faire. J'ai toujours l'impression de passer peu de temps devant le médecin, mais que les autres patients avant moi doivent raconter leurs vies. Oui, ils doivent en avoir plusieurs.
 Et ça m'emmerde.
J'entre en mode gamberge en même temps que dans la salle d'attente. Je vois des prospectus contre l’ostéoporose, ça y est. J'ai mal mes os. Des folders contre le cancer, tout de suite je vois des grosseurs bizarres un peu partout.
Bref, j'hypocondrie.
 Il m'est même arrivé de stresser pour mes ovaires en voyant un papier sur l'insuffisance lutéale. Et Dieu(x?) sait que je ne devrais pas me sentir concerné.

C'est dire à quel point je suis mal dans une salle d'attente.

 J'ai horreur des salles d'attente.

 J'entre dans la salle d'attente, quelle que soit ma maladie, je me sens déjà guéri. Tant et si bien que j'ai envie de donner ma place au suivant, passer mon tour et de rentrer célébrer ma guérison avec mon copain Argan* sans passer par la case toubib. Pas que je sois une chochotte hein, loin de là. J'aime Jean Yanne, c'est vous dire. Mais bon. Je fus quand même rassuré,  lorsque j'en parlais avec un ami l'autre jour. Il me parlait de ses palpitations pots-libatoires, et des insomnies qui en découlaient. Fort d'une certaine expérience dans le domaine, je l'écoutai avec le plus grand intérêt. Il gambergeait également, et se trouvait face aux même questions que moi.
 Lui, ses gamberges, c'était le dimanche soir. Diantre. C'est vrai que j'ai aussi un peu de mal à m'endormir le dimanche soir. Et de fait, certains soirs, la gamberge me prend. Et pouf. La semaine commence sur le pied gauche.
 Bref, j'ai un ami dans la tempête. Une âme sœur dans ce vortex de brouillard. Comme le disait le poète, A deux, c'est toujours mieux.

 Enfin.

Je suis impatience. Ma hache s'émousse à force de faire des caillets, mes doigts s'engourdissent à cause du froid, et mes cannes à pêche sont toujours rangées à côté de mon piolet, attendant de voir lequel d'entre eux sera sorti  en premier.

 Les paris sont lancés. Faites vos jeux.

 Bon, aussi, pour la petite anecdote, je vieillis. Je me fais vieux. Ca vous vient comme un poing dans la gueule.

 J'illustre.

Sans le banjo, c'est moins bucolique, mais ça fait mal quand même. Arrive un âge ou on se demande si ce blog est une thérapie ou un échappatoire.

 Bon, vu la saison, je vais refaire des caillets. Au mieux, ils me serviront pour les barbecues. Au pire, à me réchauffer pour le mois de juillet.


Sur ce...les Anglais débarquent...





* Je n'oserais proposer une Westmalle a qui trouverait la pièce, la culture est votre amie !