vendredi 9 mars 2012

alors, la planche, levée ou baissée?

Kikoolol les zaminches!

Encore, pendant ma longue soirée poker (oui, ça fait longtemps, je sais), je gamberge, je turlupine, bref, je carbure.

 Bref, ça fait un petit temps que je n'ai posté, que je n'ai élucubré, voire même digressé, et, d'après les (deux) demandes que j'ai reçues, je vous manque.

 Merci à mes deux followers.

 Je viens de voir un squouetch à la télé, et, comme vous le savez, je suis très fertile -Arthur en est la preuve- quand je regarde la tévé, cela parlait de planche de twalette. Ça m'a inspiré. J'ai  pensé à vous.

 Oui, c'est hautement philosophique, mais je doute que la plupart des gens se rendent compte à quel point cela est le cas. Surtout en ce jour de la "journée de la femme" (qui pour rappel est également la journée du don du rein, allez comprendre). Mais vous, vous pouvez comprendre. Ce n'est pas pour rien que vous suivez avec assiduité ce blog.

 Sans être machiste, c'est quand même une question, qui, quand on est en couple, revient souvent. Du moins au début -si on sait mettre le "holà!" à temps-. Je ne sais pas vous, mais dans mon monde, la personne de sexe faible, et donc opposé, reproche souvent le fait qu'il y ait soit des gouttes inconvenantes -et disgracieuses- sur la planche, ou que la planche soit tout le temps relevée. Avec un regard souvent accusateur, voire même, un regard inquisiteur sans connaître l’histoire de la religion catholique occidentale du siècle attenant.

 Dans mon jeune temps, ma famille étant composée essentiellement de mâles dominants, rugissants et surtout meuglants, la question ne se posait évidemment pas. Mais, avec le temps, quand nous évoluons, il arrive un temps ou nous nous installons avec une personne du sexe opposé, dont tout vous sépare, du moins dans les us et coutumes. Je dis que la question ne se posait pas, évidemment, pour des raisons pratiques, qui m'ont mené au raisonnement qui va suivre.

Tout est une question de statistiques. C'est un peu comme au poker.

 La planche levée est à la toilette ce que la paire de dix est au poker: C'est bien, mais pas top. Mais, si on est au bouton, c'est autre chose, surtout si il n'y a pas eu de relance(s): ça n'est plus aussi évident.

 La paire de dix, ou "dimes", comme disent les pros, c'est pas si évident que çà, disais-je.

 C'est une main qui peut apporter joies comme malheurs dans les chaumières. C'est "Evil", pour citter Jean-paul deux. Et c'est bien dommage que la question puisse se poser dans la vie de couple. Car un couple, c'est un peu la bergerie dans les alpes, la pair d'As -prononcez 'Aa'-, le graal des gens vaguement socialement moulés.  Bref, çà nous fait bien chier qu'un détail tel que la planche de ces foutus goguenots puisse foutre un tel bordel dans nos vies de couple. Les homosexuels sont quand même des gens bien avertis.

 Combien de fois, combien de fois ne nous a t'on pas fait la remarquer:" tu peux quand même lever la planche". Combien? Hein? Combien? Ne comptez pas, un nombre entier codé sur 64 bits ne suffirait pas.

 La raison est heureusement la pour nous aider. Ainsi que la statistique.
Partons avec un homme standard -non, pas l'équipe-. De base. Un quidam, si vous voulez.

 Le quidam va uriner quelques fois par jour, et aller à la "grosse" une, voire deux fois par jours.
Ce "nombre" de fois -pour l'"urinage"-, va de trois, à plus de quinze fois par jour. Ne cherchez pas, on urine, quel que soit le sexe, un a deux litre de liquide par jour. Pour ceux qui vont à la "grosse" plus de deux fois par jour, allez consulter.

Alors, parlons peu, mais parlons bien, pour paraphraser le poète S.Seagal.
 Pour une fois la planche baissée -voire deux-, il nous en faut au moins trois levée. Par sexe! (et ce n'est pas sexuel, c'est de la science, que diable!)

 Un pour trois. Même deux pour trois dans le pire des cas. Ça n'est plus arrivé depuis la chute de Sodome, ou depuis votre dernier dérangement gastro-entérique.

 Tout est dit.

 Alors, amis mâles faites attention.

 Statistiquement, il vaut mieux laisser la planche levée. Statistiquement, c'est la position de la planche qui posera le moins de problèmes. C'est statistique, et l'aime les statistiques -j'aime tellement ce mot que je le répète- :
- un: pas de gouttes disgracieuses
- deux : pas d'efforts. C'est important. Surtout le matin -les mâles se reconnaîtront-.

Si, malencontreusement, vous deviez faire du cheval (aller a selles, diantre, que nous tombons bas, mais c'est de bonne guerre comme disait Rommel, ou Goethe, je ne sais plus), il vous suffira de baisser la planche. Mais cela ne risquerait d'arriver -au maximum- que deux fois par jour. Et le matin, pour les travailleurs, c'est avant neuf heures.

 A contrario, le sexe faible, à besoin de cent pour cent de planche baissée. Donc cent pour cent de chances d'être gêné en cas dommages collatéraux. Bref, cent pour cent de chances de vouloir une planche propre comme le monsieur du même nom.

 Et, donc, pas nous, personnes du sexe fort. On n'est pas forts pour rien, hein! Faudrait pas nous prendre pour des branquignolles non plus hein. Broquette de viole, comme dirait l'autre -dont je vous parlerais un autre jour-.

 C'est là qu'interviennent les statistiques: madame 100%, nous, à peine 60%. Bref. La science à parlé.


 Tout ca pour en arriver ou?
Eh bien, je vous le demande.

 Si, en tant qu'êtres totalement objectifs, amoureux de chiffres et de science que nous sommes tous, nous devions nous en tenir aux statistiques, nous ferions ce que nous pensons être bon.

 Ne pas lever la planche

 Malheureusement, c'est là que le bas blesse.


  • Planche levée, nous pourrions courroucer notre moitié du fait de ne pas avoir pensé à elle.


  • Planche baissée, nous pourrions, pour les moins élite d'entre nous, souiller la sainte planche. Et cela arrive même aux meilleurs, surtout en des heures matinales.


 conclusion:

 Gentlemans,  si la statistique vous conforte, n'oubliez pas que c'est la journée de la femme. Mais aujourd'hui seulement. Les autres jours, la science est avec vous.

Mes amis, je vous laisse, j'ai du bois a couper.













1 commentaire:

  1. Afin d'encore renforcer la démonstration, je me permettrai d'évoquer la dérivation Maxwell, dite Ableitung des letzten Tropfen ou encore "Dérivation de la dernière goutte".
    Le principe en est simple, sur un taux de réussite de 100% de visée urinaire, un théorème logarithmique dont je vous épargnerai les détails établit que la dernière goutte, dite 'échantillon de clôture', pour une démarche non-pantalonienne linéaire, à 97.7% de chances d'échouer sur la zone planchale.
    Et ce, sans tenir compte des perturbation dues à la fatigue matinale!

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