samedi 24 mars 2012

Broquette de viole, c'est quand les vacances: nostalgie - part 2

kikoolol les zaminches!

 Comme promis dans un des bulletins précédents (oui, nous aimons le français, chez nous, la poste, c'est autre chose), je fait une note emprunte de nostalgie et de mélancolie, peignée des turpitudes rocambolesque issues de mon esprit vagabond, afin de donner un peu de couleur au monde qui m'entoure (oui, vous pouvez noter, c'est gratuit, c'est 5 euros la citation).

 Je devais placer tous ces mots aujourd'hui, j'y suis enfin arrivé, merci blogspot.

Alors que dire, dans ce monde devenant fou, ou Ubu passerait un un homme dans la norme, et dont les mines de sel ne tournent pas a plein rendement -par manque de mineurs, tous occupés a leur tâches de management, placés à la tête de ministères ou autre conseils d'administration(s)-?

 J'ai envie de dire que tout fout le camp. Eh oui.

 Entre les actualités qui rendraient dépressif un Auguste (pas l'empereur, le clown évidemment), le boulot qui dévore nos vies tel un ogre découvrant une colonie de vacances sur ses terres, et ce doux souvenir des jours heureux, nous sommes quand même bien en droit de nous poser la question suivante: Broquette de viole, c'est quand les vacances?

 Ou est le temps ou l'humain vaquait à ses préoccupations premières? Cette fameuse époque ou il travaillait pour se sustenter, l'époque ou les saisons rythmaient la vie, et les bonnes ou mauvaises faisaient la pluie et le beau temps? (vous pouvez noter aussi, c'est beau, et ça ne mange pas de pain)

 Ou est-il?

 Je vous le demande. Nous allons, ensemble, essayer d'esquisser une ébauche de réponse.

 Oui, pour les puristes, esquisser une ébauche, ça revient à causer del gatte comme on dit chez nous. C'est parler pour ne rien dire. Vous êtes sur un blog, les amis. Si ça ne vous plait pas, c'est le même prix. J'ai beau vous aimer, il faut parfois savoir s'amuser aussi.

 Donc, disais-je, ou est ce bon vieux temps? Ah, ce temps ou il faisait chaud en été et froid en hiver, ou les vaches vachaient à leurs occupations, et ou les paires d'As gagnaient contre des paires de rois? Bref, le bon temps quoi. Est-il parti avec nos rêves d'enfants? S'en est-il en allé avec les hirondelles en automne? Je me sens une âme de pouette ce soir, nous allons pouetter.

 Je paraphraserait bien volontiers le poète qui un jour à dit: "ou suis-je, qui suis-je...dans quelle étagère? Et oui mes amis, dans quelle étagère? C'est bien la question que nous nous posons tous les dimanche chez Ikea, à errer sans but dans ces allées mirifiquement achalandées sans savoir que faire ni qu'acheter, simplement à tuer le temps avant ce fameux, ce maudit, cet ignoble lundi.

 Sommes nous donc tous condamnés à courir derrière ce fabuleux fantasme de garder des chèvres dans les montagnes, à flâner au vent, surveillant le troupeau au loin, qui, gardé par notre magnifique chien, paît librement, pacifiquement et consciencieusement dans les verts alpages? Je vous le demande. Car c'est bien le fantasme qui hante les esprits de tout être normalement constitué. Enfin, par chez moi. Surtout chez moi.

 Et si le bonheur, c'était pas simplement aujourd'hui? Hein? Bordel de merde! On peut voir le verre a moitié plein, ou a moitié vide hein!?
 On peut bien avoir une cirrhose, et s'en jeter un petit dernier non? C'est pas votre fumeur invétéré de docteur qui vous dira le contraire quand même. Je rajouterais même, ce n'est pas par ce que la planche est baissée que nous ne pouvons pisser (il y a conferatur, je vous le concède).

J'y pensais encore, pas plus tard que tantôt, à l'idée de mon prochain bilan sanguin. Pour ceux qui parmi vous l'ignorent, je suis légèrement phobique des seringues -quand je dis légèrement, c'est que je n'oppose aucune résistance à la piqûre, étant donné que je suis déjà dans les pommes à la vue de l'outil effilé et avide de sang, tel les crocs de Vlad Tepes face à sa noblesse- .
 Je vois déjà la mine effarouchée du cerbère de ma bonne santé lors de la lecture de l'audit de mon cholestérol et de mes gamma GT. Et pourtant, ce n'est pas faute de faire des efforts: je fais du sport, j'ai vaguement une âme se sportif, mais il n'y a rien à faire, j'ai bien la vie en général. J'adore cette expression: 'il aime bien vivre'. Ce n'est pas ce que nous faisons tous?

 C'est donc tout moi ca. Je prépare une course d'alpinisme, mais je ne peut m'empêcher de prendre une, voire même pire, deux westmalles si le coeur m'en dit (je n'en dirais pas plus pour ne choquer personne). Dur d'être sportif hein. Quand je pense à Johan Cruijff, je rigole doucement. J'en parlais encore à ma femme, quand elle me posait la question d'arrêter complètement le tabac (oui, je fume -encore- la pipe). Elle a beau ne pas être en accord avec mon point de vue -mais bon, tout le monde a le droit de se tromper, non?-, il faut avouer que je ne suis pas le seul dans le cas.

 Bref, je digresse.

 Et en plus,i l se fait tard mes amis, et mon tas de bûches ne va pas se couper tout seul en caillets.

 Tout ça pour en arriver à la conclusion tant attendue, qui me permettra en plus d'aller rejoindre ma dulcinée endormie: certes, c'était peut être mieux avant, comme dirait le rédhibitoire  Cabrel, mais on peut encore faire avec. Enfin, sans. Ou du moins comme si.  A condition de s'en donner les moyens. Vivons avec nos contradictions, et profitons de chaque petite victoire au jour le jour. Comme me disait un collègue l'autre jour: 'ma journée est bonne quand je pète dans l'ascenseur, et que tout le monde pense que c'est le voisin'. Dieu(x) qu'il a raison.



 J'aurais bien fait un vieux smiley, mais l'heure étant tellement grave, qu'il me faut juste vous saluer et vous souhaiter le meilleur, et de belles victoire quotidiennes.


 


















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