Kikoolol les zaminches!
Et oui, un vieux kikoolol, ça fait du bien!
Après le mirifique message sur la pêche, et, ayant eu beaucoup de retour via le web X.0 (j'appelle comme ça vos com's à la con que vous me faites en "live"), je me dis que vous aussi, vous êtes des hommes modernes, proche de mère nature. Et courageux. Ce qui ne gâte rien.
Alors voilà un message qui devrait vous intéresser.
Il ne sera question uniquement de patates. Et de chauffage solaire.
C'est vous dire. tout un programme -et prononcez cela à voix haute, comme Fred dans "il ne faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages"-, ça poutre, comme on dit à Liège.
Ce fut donc une journée d'anthologie. D'ou ce message.
Levé de grand matin, j'allai faire mes courses.
De quoi manger, de quoi boire, de quoi... de quoi...de quoi chauffer ma piscine.
Car, oui, j'ai une piscine.
Bon, c'est une auto-portante de trois mètres de large, mais une piscine quand même. Malheureusement par chez nous, le climat n'est pas ce que l'on peut appeler un climat...avenant. Une piscine, même par forte chaleur, reste froide.
Les climato non-sceptiques ne me diront pas le contraire. Même, si, ce sont pour la plupart, des bobos qui ont un piscine chauffée électriquement grâce à des centrales nucléaires, ce qui fait toujours rire mon papa.
J'ai donc entrepris, avec mes pauvres moyens, de fabriquer deux splendides -et le mot est faible- panneaux solaires, afin de chauffer cette baignoire à ciel ouvert.
Qui d'une planche, qui d'un tuyau d'arrosage, qui d'un pot de peinture... bref... Un panneau à la portée de tout homme moderne qui nous caractérise. Car oui, cher lecteur, si tu lis ce présent message, tu es un homme moderne.
Je testerai donc ces panneaux demain. Dernier jour -probablement- ensoleillé de ce foutu printemps. Ah, merde, nous sommes toujours en été.
Bref.
Je vous tiendrai au jus, comme on dit chez les électriciens.
Mais le titre de ce présent message doit vous laisser fort perplexe quant à mes problèmes calorifiques avec notre bien aimée oxyde de dihydrogène.
Car, oui, mes amis, les patates, c'est aussi l'école de la vie. Je pourrais, bien évidemment citer des artistes comme mon oncle serge (vous connaissez hein!?), mais cela ne servirait à rien, car c'est un fait.
Je ne vous ai parlé de mon bien aimé paternel que via des allusions diverses quant à son intelligence, mais aussi encore de sa magnifique collection de VHS. Et de livres aussi. Ou encore de son inénarrable culture ou de son humour.
Mais bref. Vous ne connaissez pas l'homme. Le vrai. Celui qui sortait de son berceau, alors qu'il ne savait marcher. Un homme quoi. Comme on n'en fait plus.
Donc, j'en étais aux patates.
Il est de coutume familiale, enfin, de par chez nous, d'aider le patriarche dans ses tâches agricoles nous sustentant. Oui, nous vivons à la campagne.
Attention hein, ce n'est pas un paysan. Il est même ingénieur, comme on dit en ville. Même un bon, d'après les dires de ses collègues, qui, même si ils étaient sous la contrainte, nous le vendaient comme le meilleur de sa génération.
Enfin...les patates.
Selon une coutume ancestrale de ma famille, qui doit remonter à au moins Jéroboam (ben oui, un Mathusalem, c'est trop gros), les fils et filles en âge de se baisser, ramassent les patates pendant que le père les déterre. Remarquez la rime riche. Merci. Et c'est bien baisser avec deux "s".
Ce fut donc une journée patates.
Une journée, ou encore, mille souvenirs me sont revenus à la figure. Car oui, vu mon âge, je peux déjà avoir des souvenirs.
Bon, ils ne vont pas fort loin, mais ils sont bien présents.
Pas plus tard que le mois passé, mon frère était venu faire les patates: il s'était déplacé de son sombre pays slave, rempli de jeune filles blondes, passablement fortiches quant à la tenue de dix pintes par main. Oui, vous avez bien lu. Les archives des Oktoberfest en attestent. Mais bon, nous digressons. Et nous comprenons mieux son déménagement depuis la vision de ces archives.
Mon frère et moi aidions notre cher paternel au ramassage de ces tubercules succulents sous forme de frites.
A trois, nous glanâmes l'équivalent de cinq lignes.
Bref, du bon boulot.
Mon cher frère nous était venu avec une coutume locale de sa terre d’accueil. Coutume, pour ainsi dire, inconnue dans nos reculées contrées: une pause, avec un bon petit jaune.
Ah, la belle affaire.
Mon frérot, étant déjà assez volubile par temps sobre, nous proposait une bonne bière, pour se rafraîchir.
Quoi de plus normal? Nous travaillions en plein soleil depuis des heures. Ou des demi-heures, je ne sais plus.
Nous acceptâmes, mon père et moi, non pas à contre-coeur, mais bien par curiosité. Car c'est un scientifique. Vous connaissez bien la curiosité scientifique vous?
Après quelques pauses -bien méritées, soit dit en passant- mon frère et moi nous finîmes par deviser sur la pluie et le beau temps, tout en ramassant nos chères patates. Tout en nous chamaillant, fraternellement, bien sûr, sur celui qui aurait la plus grosse.
Patate, évidemment.
De fil en aiguille, je remontais dans le temps. Diantre, je me rappelais même le glanage de ces patates bien avant l'invention de la toile! Oui, la toile. Mieux connue aujourd’hui par le sobriquet de "l'internê".
Quelle horreur.
Je deviens vieux.
Le weekend prochain, je pars avec mon cher camarade de cordée dans les Alpes, mais je deviens vieux quand même.
Une ascension de deux jours, nous amenant au sommet de l'Ailefroide orientale. Un escapade "sexy chocolat", comme il dit. Mais bon. J'ai mal au dos moi, en ramassant les patates. Je n'avais pas ça avant!
Et puis, je sais d'ou ça vient cette expression. On est décidément vieux si on connait ça, non? C'est tellement eighties!
Enfin, tout cela m'amenant encore à une grandissime réflexion.
C'était peut-être pas mieux avant, n'en déplaise à ce cher Francis, mais diantre...que nous sommes bien avec nos souvenirs.
Sans verser dans la nostalgie, et les autres billevesées quant à notre passé, bordel de merde, ça fait du bien, de temps en temps, de se souvenir que nous aussi, nous étions jeunes.
Bon, cette réflexion ne s'adresse pas à ceux qui sont tombés sur ce "blog" grâce au mot "baissé", ou encore, "jeune fille blonde" et "dix peintes dans chaque mains", mais bien à vous, homme moderne.
Je me permettrai d'ailleurs de vous conseiller, en tant qu'homme moderne de bonne foi, de couper des caillets. Car l'hiver sera rude.
On l'a vu dans les patates.
C'est une autre coutume campagnarde, qu'il serait compliqué d'expliquer ici.
Donc, pour conclure, l'hiver sera froid, et peut être que la réponse est bien 42. Les patates nous ont prédit le temps, mais pas la bonne réponse.
Dommage.
dimanche 9 septembre 2012
samedi 1 septembre 2012
la vie n'est qu'un tirage quinte flush qui n'arrive jamais à la river...
Salut les caves, alors, on mate le grisbi?
Oui, je sais, ça fait moins années '90, et on sent plus le Audiard qui sommeille en moi que le jeune qui a passé ses récréations dans les poubelles de la cour d'école. Bon, je vous rassure, le bon -c'est moi hein- gagne à la fin de l'histoire. J'ai pris du poids, et ceux qui me mettaient dedans à l'époque, sont probablement en train de les ramasser à une heure, ou, tout repu de votre travail, vous êtes surement en train de dormir. Ou de faire la fête. Mais bon. Pas 10 lignes, et je digresse déjà.
Mais que voulez-vous? Vous m'avez manqué.
Je n'étais pas aussi disponible depuis mon lieu de villégiature, puis ce message est un peu une commande.
Oh, j'aurais pu tenter un kikoolol les zaminches!, ça ne mange pas de pain. Mais bon. Faut se mettre à la page, non? Moi j'ai tendance à régresser dans le temps.
Vous verrez, un jour, je me lèverai le matin, et me demanderai si ces fous de Romains nous envahiront un jour. Bientôt, j'en suis sûr, je commencerai un article par: "Bordel de merde, les Sarassins sont à nos portes". Remarquez, selon certains, nous y sommes déjà. Ils me font bien rire, mais bon, c'est une autre histoire.
Mais bref.
Cet article est donc une commande.
Enfin non. Une mise au point.
Malgré que les commentaires soient ouvert sur ce blog, je reçois pas mal de remarques via d'autres canaux. Bon, ça fait moins web 2.0, mais j'en tiens compte quand même.
Il semble que je sois inégal dans mes propos.
Oh, je vous rassure, rien sur le fond. Nous sommes bien d’accord qu'une bonne vieille guerre ferait du bien à notre économie, et qu'une dictature n'a que des effets bénéfiques sur une civilisation. Que Claude François est bien ringard de nos jours, comparé à un Toxic René, et que la classe nous manque énormément.
Vous êtes quand même de la trempe de ceux qui veulent savoir où on va non?
Vous étiez d'ailleurs pas mal à plussoyer -toujours via d'autres canaux, diantre!-, l'article sur la planche des twalettes.
A croire que vous craignez la gente féminine.
Bref, je suis suivi par des gens courageux, et, cela n'étant pas coutume, je tiens à vous féliciter.
Dans le but didactique de ce blog (si années 2000, sic confer infra etc), je me dois donc de remettre les pendules à l'heure.
Je n'ai pas été à la pêche qu'une seule fois.
Voilà, c'est dit.
Alors, me direz-vous, comment se fait-ce que je n'en eût jamais parlé avant?
J'ai bien parlé d'une partie de pêche d'anthologie, que dis-je, historique avec un ami qui m'est cher, précédemment, mais je n'ai pas parlé des autres. Enfin, DE l'autre. De cette année.
Car oui, j'ai été à la pêche avec un autre ami, qui m'est cher également, et ce, peu avant.
Il fût courroucé par mon manque d'intérêt sur ce blog quant à cette partie, que nous pouvons qualifier de mirifique, et, me le fît remarquer, à juste titre.
Ce splendide article, littérairement ciselé, achalandé comme un pakistanais lors d'un jour de fête, empli de sous-entendus douteux et magnifiquement présenté, lui est donc dédié.
Donc, par une froide nuit de printemps, je me levai vers quatre heure du matin. Je n'ai plus la date précise en tête, mais je n'ai pas dû me lever fort loin d'un de mes écrits sur ce présent blog.
Après une semaine de préparations (lecture de livres sur la pêche à la baleine d'eau douce, livres sur le harponnage de requins en canal et la préparation de mes câbles -usités autrefois pour tracter des planeurs- montés sur des têtes de pioche ou autres grappins, afin de taquiner le goujon), j'étais fin prêt.
Restaient les détails: un bac de Westmalle pour avoir un siège, deux saucissons de sanglier des Ardennes et un kilo de saindoux avec une miche de pain. Ben oui, on est au régime, ou on ne l'est pas. On ne part pas à la guerre sans baïonnettes ou mousquets que diable! Nous nous préparions à un combat -inégal, certes- entre l'homme, et la nature féroce qui nous entoure.
Bref. Avec mon passet, mon parasol et ma bourriche, j'étais fin prêt. Remarquez la rime.
Arrivé aux Barrages de l'eau d'heure, retenant les lacs du même nom, je reçu un coup de fil. Mon ami venait de partir de chez lui.
Et il n'habite pas à coté hein. J'eus donc tout mon temps.
En homme moderne, proche de la nature, je m'enquis d'un lieu de pêche. Un spot, comme on dit dans le jargon.
Une fois le poste de pêche trouvé, je pus mirer sereinement le lac de Falemprise.
Haut lieu de la résistance Wallonne, le lac de Falemprise connut toutes les batailles navales de la M.R.W (Marine Royale Walonne). Que de batailles furent menées sur ce lac. La perte du porte-avions Jules Renard fût un tournant décisif dans cette putain de guerre (comme le disait encore, pas plus tard qu'hier, mon arrière grand oncle, qui était incarné).
Je pus donc jeter mes lignes à l'eau, et contempler ce merveilleux paysage, tout en pensant, que finalement, la réponse 42 était foutrement bien la bonne.
Arrivés quelques instants plus tard -j'ai dû m'assoupir-, mon ami -et son ami, mais comme les amis des mes amis...enfin, bref-, me prévint de son arrivée imminente.
Arrivés sur place, ils disposèrent leur matériel en professionnels aguerris. Ah, petit détail, mon ami est un pêcheur chevronné, qui, par le passé, a réussi à vider le canal Albert de ses poissons en moins d'une demi journée. A cette heure tardive, le record est toujours à son crédit.
Il était... huit heures. Du matin.
Les heures qui suivirent furent rocambolesques. Non, ce n'est pas le mot. Stressantes.
Vous avez tous vu Platoon. Ce film sur le Vietnam, brillamment interprété par Charlie Sheen et Johnny Depp (oui, il n'apparaît que dix secondes). Ce moment ou, à bout de forces, ils attendent l'assaut final du vietcong sur leurs dernières lignes défensives. Eh, bien, ce moment était le même.
Scrutant tout mouvement suspect, inspectant chaque recoin de cette eau désespérément calme, nous attendions l'attaque.
Bon, elle n'arriva pas.
Mais, nous étions aux aguets.
Après quatre heures harassantes, éprouvantes nerveusement, nous décidâmes de changer d'endroit.
En bon éclaireur, je fini par trouver ZE place.
Un poste, ou une embuscade académique put se faire, fut choisi par mes soins.
Malgré la fatigue, le stress, et la tension qui régnait dans l'escouade, nous nous plaçâmes.
Et là, le drame.
Rien.
Rien de rien.
Après avoir bien pris le soleil, à défaut de prendre autre chose de plus aquatique, nous nous fîmes à l'idée que, décidément, cet endroit ne nous voulait pas. Nous allions chercher le vietcong aquatique ailleurs. On ne la nous fait pas à nous. On a vu Brice de Nice (prononcez Braïsse de Naïsse). On n'est pas que la moitié de ... euuuh... on n'est pas que la moitié, d'abord.
C'est là que vînt la rencontre.
En trouvant un nouveau point d'attache (oui, par ce que à un poste, on prend du poisson, là, nous n'allions que prendre un coup de soleil), un pêcheur senior-ceinture noire-warrior de la life-, était en train de guetter ses flotteurs invisibles.
Intrigués, nous nous enquîmes de son activité halieutique. Il pêchait le requin d'eau douce. Et avec des appâts grand comme ça (nous montrant la taille de son bras).
Mon ami, fin connaisseur, avait remarqué la petitesse de son bac à appâts, et se mît aussitôt en mode septique. Comme la fosse du même nom.
A ses dires, il avait pris la veille, trois spécimens, dont la déontologie et l’honnêteté de votre dévoué passeront sous silence.
Ragaillardis par ses propos, nous lancions nos lignes. Face au vent. Et au soleil.
Quelle aventure.
Je crois que je fus brûlé au deuxième degré.
Il était....tard.
Ma tendre femme m'appelait afin d'avoir une idée, même imprécise, de notre retour, et je fus dans l'obligation de lui dire que non seulement nous étions en route, mais que en plus, je ne reviendrais pas sans souvenir de cette magnifique journée.
Quel coup de soleil, mes amis.
Et que de souvenirs.
Une grande journée.
Le lundi suivant notre pêche, mon ami fût moins enthousiaste. Une bredouille.
Il n'avait jamais vécu cela de sa vie.
J'eus beau lui compter les bienfaits de dame nature sur notre corps et notre esprit, la journée de franche camaraderie, mais rien n'y fît. Il n'a jamais fait de montagne. Que voulez vous.
C'est à cette seule phrase que je vis son oeil blafard s'éclairer:" la vie n'est qu'un tirage quinte flush royale qui n'arrive jamais à la river..." D'ou le titre de ce pauvre message.
Si cela n'était pas un indice dans notre quête de la question,je n'en aurais pas parlé. Mais il est vrai que c'est finalement un bon indice.
Si Brian était un pêcheur? Si Marvin n'était un génie? Si Pedro avait perdu les élections? Si les hirondelles étaient toutes européennes, serions nous encore ici? Je vous le demande!
C'est bien cela le problème!
Enfin...Demain, je suis à un convéniat (oui, c'est du Luxembourgeois), je vais rejoindre ma famille, là bas. Ah, oui, petit détail. Depuis juillet, je suis à moitié Luxo. Comme ça, vous savez.
Je vais vous dire, coupez du bois, l'hiver sera froid. Un vieux dicton, qui ne mange pas de pain -sinon, ça se saurait-: coupez des caillets, on ne sait jamais de quoi demain est fait.
Après cette journée philosophiquement haute en couleurs, je pense bien que la réponse n'est pas loin des 42. Mais, c'est à creuser.
Oui, je sais, ça fait moins années '90, et on sent plus le Audiard qui sommeille en moi que le jeune qui a passé ses récréations dans les poubelles de la cour d'école. Bon, je vous rassure, le bon -c'est moi hein- gagne à la fin de l'histoire. J'ai pris du poids, et ceux qui me mettaient dedans à l'époque, sont probablement en train de les ramasser à une heure, ou, tout repu de votre travail, vous êtes surement en train de dormir. Ou de faire la fête. Mais bon. Pas 10 lignes, et je digresse déjà.
Mais que voulez-vous? Vous m'avez manqué.
Je n'étais pas aussi disponible depuis mon lieu de villégiature, puis ce message est un peu une commande.
Oh, j'aurais pu tenter un kikoolol les zaminches!, ça ne mange pas de pain. Mais bon. Faut se mettre à la page, non? Moi j'ai tendance à régresser dans le temps.
Vous verrez, un jour, je me lèverai le matin, et me demanderai si ces fous de Romains nous envahiront un jour. Bientôt, j'en suis sûr, je commencerai un article par: "Bordel de merde, les Sarassins sont à nos portes". Remarquez, selon certains, nous y sommes déjà. Ils me font bien rire, mais bon, c'est une autre histoire.
Mais bref.
Cet article est donc une commande.
Enfin non. Une mise au point.
Malgré que les commentaires soient ouvert sur ce blog, je reçois pas mal de remarques via d'autres canaux. Bon, ça fait moins web 2.0, mais j'en tiens compte quand même.
Il semble que je sois inégal dans mes propos.
Oh, je vous rassure, rien sur le fond. Nous sommes bien d’accord qu'une bonne vieille guerre ferait du bien à notre économie, et qu'une dictature n'a que des effets bénéfiques sur une civilisation. Que Claude François est bien ringard de nos jours, comparé à un Toxic René, et que la classe nous manque énormément.
Vous êtes quand même de la trempe de ceux qui veulent savoir où on va non?
Vous étiez d'ailleurs pas mal à plussoyer -toujours via d'autres canaux, diantre!-, l'article sur la planche des twalettes.
A croire que vous craignez la gente féminine.
Bref, je suis suivi par des gens courageux, et, cela n'étant pas coutume, je tiens à vous féliciter.
Dans le but didactique de ce blog (si années 2000, sic confer infra etc), je me dois donc de remettre les pendules à l'heure.
Je n'ai pas été à la pêche qu'une seule fois.
Voilà, c'est dit.
Alors, me direz-vous, comment se fait-ce que je n'en eût jamais parlé avant?
J'ai bien parlé d'une partie de pêche d'anthologie, que dis-je, historique avec un ami qui m'est cher, précédemment, mais je n'ai pas parlé des autres. Enfin, DE l'autre. De cette année.
Car oui, j'ai été à la pêche avec un autre ami, qui m'est cher également, et ce, peu avant.
Il fût courroucé par mon manque d'intérêt sur ce blog quant à cette partie, que nous pouvons qualifier de mirifique, et, me le fît remarquer, à juste titre.
Ce splendide article, littérairement ciselé, achalandé comme un pakistanais lors d'un jour de fête, empli de sous-entendus douteux et magnifiquement présenté, lui est donc dédié.
Donc, par une froide nuit de printemps, je me levai vers quatre heure du matin. Je n'ai plus la date précise en tête, mais je n'ai pas dû me lever fort loin d'un de mes écrits sur ce présent blog.
Après une semaine de préparations (lecture de livres sur la pêche à la baleine d'eau douce, livres sur le harponnage de requins en canal et la préparation de mes câbles -usités autrefois pour tracter des planeurs- montés sur des têtes de pioche ou autres grappins, afin de taquiner le goujon), j'étais fin prêt.
Restaient les détails: un bac de Westmalle pour avoir un siège, deux saucissons de sanglier des Ardennes et un kilo de saindoux avec une miche de pain. Ben oui, on est au régime, ou on ne l'est pas. On ne part pas à la guerre sans baïonnettes ou mousquets que diable! Nous nous préparions à un combat -inégal, certes- entre l'homme, et la nature féroce qui nous entoure.
Bref. Avec mon passet, mon parasol et ma bourriche, j'étais fin prêt. Remarquez la rime.
Arrivé aux Barrages de l'eau d'heure, retenant les lacs du même nom, je reçu un coup de fil. Mon ami venait de partir de chez lui.
Et il n'habite pas à coté hein. J'eus donc tout mon temps.
En homme moderne, proche de la nature, je m'enquis d'un lieu de pêche. Un spot, comme on dit dans le jargon.
Une fois le poste de pêche trouvé, je pus mirer sereinement le lac de Falemprise.
Haut lieu de la résistance Wallonne, le lac de Falemprise connut toutes les batailles navales de la M.R.W (Marine Royale Walonne). Que de batailles furent menées sur ce lac. La perte du porte-avions Jules Renard fût un tournant décisif dans cette putain de guerre (comme le disait encore, pas plus tard qu'hier, mon arrière grand oncle, qui était incarné).
Je pus donc jeter mes lignes à l'eau, et contempler ce merveilleux paysage, tout en pensant, que finalement, la réponse 42 était foutrement bien la bonne.
Arrivés quelques instants plus tard -j'ai dû m'assoupir-, mon ami -et son ami, mais comme les amis des mes amis...enfin, bref-, me prévint de son arrivée imminente.
Arrivés sur place, ils disposèrent leur matériel en professionnels aguerris. Ah, petit détail, mon ami est un pêcheur chevronné, qui, par le passé, a réussi à vider le canal Albert de ses poissons en moins d'une demi journée. A cette heure tardive, le record est toujours à son crédit.
Il était... huit heures. Du matin.
Les heures qui suivirent furent rocambolesques. Non, ce n'est pas le mot. Stressantes.
Vous avez tous vu Platoon. Ce film sur le Vietnam, brillamment interprété par Charlie Sheen et Johnny Depp (oui, il n'apparaît que dix secondes). Ce moment ou, à bout de forces, ils attendent l'assaut final du vietcong sur leurs dernières lignes défensives. Eh, bien, ce moment était le même.
Scrutant tout mouvement suspect, inspectant chaque recoin de cette eau désespérément calme, nous attendions l'attaque.
Bon, elle n'arriva pas.
Mais, nous étions aux aguets.
Après quatre heures harassantes, éprouvantes nerveusement, nous décidâmes de changer d'endroit.
En bon éclaireur, je fini par trouver ZE place.
Un poste, ou une embuscade académique put se faire, fut choisi par mes soins.
Malgré la fatigue, le stress, et la tension qui régnait dans l'escouade, nous nous plaçâmes.
Et là, le drame.
Rien.
Rien de rien.
Après avoir bien pris le soleil, à défaut de prendre autre chose de plus aquatique, nous nous fîmes à l'idée que, décidément, cet endroit ne nous voulait pas. Nous allions chercher le vietcong aquatique ailleurs. On ne la nous fait pas à nous. On a vu Brice de Nice (prononcez Braïsse de Naïsse). On n'est pas que la moitié de ... euuuh... on n'est pas que la moitié, d'abord.
C'est là que vînt la rencontre.
En trouvant un nouveau point d'attache (oui, par ce que à un poste, on prend du poisson, là, nous n'allions que prendre un coup de soleil), un pêcheur senior-ceinture noire-warrior de la life-, était en train de guetter ses flotteurs invisibles.
Intrigués, nous nous enquîmes de son activité halieutique. Il pêchait le requin d'eau douce. Et avec des appâts grand comme ça (nous montrant la taille de son bras).
Mon ami, fin connaisseur, avait remarqué la petitesse de son bac à appâts, et se mît aussitôt en mode septique. Comme la fosse du même nom.
A ses dires, il avait pris la veille, trois spécimens, dont la déontologie et l’honnêteté de votre dévoué passeront sous silence.
Ragaillardis par ses propos, nous lancions nos lignes. Face au vent. Et au soleil.
Quelle aventure.
Je crois que je fus brûlé au deuxième degré.
Il était....tard.
Ma tendre femme m'appelait afin d'avoir une idée, même imprécise, de notre retour, et je fus dans l'obligation de lui dire que non seulement nous étions en route, mais que en plus, je ne reviendrais pas sans souvenir de cette magnifique journée.
Quel coup de soleil, mes amis.
Et que de souvenirs.
Une grande journée.
Le lundi suivant notre pêche, mon ami fût moins enthousiaste. Une bredouille.
Il n'avait jamais vécu cela de sa vie.
J'eus beau lui compter les bienfaits de dame nature sur notre corps et notre esprit, la journée de franche camaraderie, mais rien n'y fît. Il n'a jamais fait de montagne. Que voulez vous.
C'est à cette seule phrase que je vis son oeil blafard s'éclairer:" la vie n'est qu'un tirage quinte flush royale qui n'arrive jamais à la river..." D'ou le titre de ce pauvre message.
Si cela n'était pas un indice dans notre quête de la question,je n'en aurais pas parlé. Mais il est vrai que c'est finalement un bon indice.
Si Brian était un pêcheur? Si Marvin n'était un génie? Si Pedro avait perdu les élections? Si les hirondelles étaient toutes européennes, serions nous encore ici? Je vous le demande!
C'est bien cela le problème!
Enfin...Demain, je suis à un convéniat (oui, c'est du Luxembourgeois), je vais rejoindre ma famille, là bas. Ah, oui, petit détail. Depuis juillet, je suis à moitié Luxo. Comme ça, vous savez.
Je vais vous dire, coupez du bois, l'hiver sera froid. Un vieux dicton, qui ne mange pas de pain -sinon, ça se saurait-: coupez des caillets, on ne sait jamais de quoi demain est fait.
Après cette journée philosophiquement haute en couleurs, je pense bien que la réponse n'est pas loin des 42. Mais, c'est à creuser.
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