Kikoolol les zaminches!
Comme votre oeil perçant de Fennec roux des steppes Orientales de la Flandre mésopotamienne l'aura remarqué, je suis fort locutions latines pour mes titres ces derniers temps.
Non pas que je sois un latiniste convaincu, ou même un amoureux de l'époque glorieuse des Césars, mais simplement: ça poutre. Et cela m'attire sûrement pléthore de romanistes sur ce présent blog.
Bien que la lecture de mes statistiques de consultations ne me conforte: vive les States (prononcez Staïtes).
Cela ne peut sûrement être le message sur l'histoire de la création de la Belgique, les amerloques ne sachant même pas placer ce foutu pays sur une mappemonde.
C'est probablement dû aux planches des twalettes ou autres histoires nostalgiques sur les mines de sel.
Ils aiment le sel ces gens là.
Sur leur donuts. Avec du Ketchup.
Mais ce n'est pas le sujet du présent message.
Comme le dit si bien le titre, nous allons parler épicurisme.
Enfin, si vous avez compris le titre bien sûr.
Oui mes amis, épicurisme. (ayez toujours en tête le fait de parler haut et fort en lisant, comme Nicolas, quand je dis "oui mes amis": c'est du plus bel effet)
A l'aube d'un hiver que d'aucuns qualifient déjà de froid, au lendemain d'un été que certains qualifient -à raison- de pourri, mais surtout à la veille de vacances placées sous le signe de fête de la royauté, il est bon de se rappeler les bons principes de la vie: l'épicurisme.
Tout un programme. Épicure, saint homme!
Je pensai à ce sujet de message fort intéressant ce matin, lors de ma prise de sang bi-annuelle.
Drôle d'idée, me diriez vous. Et pourtant.
Comme vous le savez déjà, j'ai une certaine phobie des piqûres, et tourne de l'oeil à la vue de l'engin qui sert à extraire mon précieux fluide rouge bordeaux (ou bourgogne, c'est selon la veille) de mon corps à peine éveillé.
Mais aujourd'hui, c'était fort bordeaux. Avec quelques particules fines en suspension, et de la pourriture noble meublant les bords de l'outil de torture.
De toute évidences, un grand cru.
D'ailleurs, mon médecin n'a pas manqué de me féliciter au sujet de la robe. Et dieu-x- sait -savent?- si je ne suis point un travesti.
Un fin connaisseur, vu la rougeur de son nez.
Donc ma douloureuse journée commença par une horrible piqûre.
En humaniste que je suis, j'eus la grandeur d'esprit de penser aux autres, qui, comme moi, devaient passer un moment dans la douleur.
En effet, qui d'une personne sur une table d'opération, qui d'une veuve se faisant amputer le bras gauche, qui d'un enfant à qui l'on enlève les amygdales...tant de personnes dans la souffrance, et aux quelles nous ne pensons jamais.
Alors qu'il y a tant de gens pour s'émouvoir de la faim dans le monde, personne ne pense aux gens dans la vraie souffrance!
Moi aussi j'avais faim!
Une prise de sang, ça se fait à jeun que diable!
M'en suis-je plains? non!
Bon. Remettons les choses dans le bon ordre, diantre!
Bref. Je pensais à tout ces gens, recevant d'infâme injections diverses, des suçotements affreux par ces horribles objets de torture que sont les seringues. C'est drôle que c'est souvent dans des moments d'intense solitude (bien que ma femme eût pris congé afin de me reconduire dans mes pénates au cas où), que nous pensons aux malheurs des autres.
Et c'est donc là que j'en vins à mes compagnons de piqûres et d'infortune.
Par ce jeu de mots douteux, j'aimerais vous faire partager la philosophie de cet ami, dont je n'ai eu l'honneur d'être le contemporain, mais dont je partage en tout points les idée modernes et innovantes.
Je ne vous ferai pas l'insulte suprême de vous conter l'histoire du noble philosophe, Ô combien connu et reconnu à travers le monde et dans les cercles estudiantins -ou policiers-, cela serait qu'une sorte de surcouche sur l'existant.
Et dieux sait que j'abhorre les surcouches. L'OSI est déjà bien suffisante pour le monde.
Mais là, il faut connaître, je vous le concède à regrets.
Non, je m'en vais vous conter, avec moult détails et anecdotes croustillantes, l'histoire de Tristan Le téméraire, qui n'est autre que la personne qui inventa le scrutin particratique à la Belge. C'est autrement mieux foutu que l'histoire de la couche OSI diront les non-initiés.
Certes.
Quoique.
Ce sujet, de prime abord, peu intéressant, est une source d'énormes problèmes actuels par chez nous (entendez: la Belgique). Et cela à directement à voir avec l'épicurisme, vous verrez. Et accrochez vous, le peu de culture historique que vous possédez vous permettra de faire les liens.
Tristan le Téméraire naquit en 1834 dans une famille de paysans moldave installés dans le kibboutz -fort connu- de Hannut-sur-Escaut.
Pour replacer le contexte, lors de la grande famine de 1845, la plupart des paysans des kibboutz wallons étaient pauvres, et n'avaient rien à se mettre sous la dent. Ou, le chicot, c'est plus à propos.
De disette en disette, ces pauvres gens n'avaient pour seule solution de creuser le sol, et extraire du charbon afin de le revendre aux expatriés Chinois, faisant commerce de la soude caustique, comme l'humour du même nom.
Mais, nous nous égarons.
Le jeune Tristan, tout paysan qu'il était, ne manquait pas de finesse et de subtilité afin de faire survivre sa famille.
Entre la revente de marrons cuits -les faisant passer pour des morceaux de charbons à ses amis bridés-, et la lecture, qu'il faisait à ses nombreux frères et soeurs, devint un tribun fort respecté dans son village, et fût vite chargé de la lecture du seul journal arrivant entier au village.
Bien que fort peu instruit, il était très débrouillard, et était capable d'inventer de fort belles histoires en lieu et place de l'information présente dans le-dit journal -qui soit-dit en passant, était grignoté par les postiers, affamés eux aussi, et arrivait par guenilles au village-. Bon, les guenilles de journaux ressemblaient fort à l'uniforme postal de l'époque.
Et, ce, même, encore, de nos jours. Mais nous sommes hors-sujet.
Il eût bien vite la place -fort enviée à l'époque- de scribe du bourgmestre (l'équivalent actuel du maire en France).
De scribe, il devint conseillé, de conseillé, il devint consul honoraire. Et de consul honoraire, il devint palefrenier du sceau, de palefrenier du sceau, il passa maréchal du savoir, et de maréchal du savoir... bourgmestre.
Ayant enfin mot à dire lors de l'assemblée annuelle des bourgmestres, sorte de grosse guindaille pré-estudiantine, il put enfin mettre à exécution son sinistre plan machiavélique.
Lors de l'assemblée réunissant tous les bourgmestres de l'époque (citons entre autres: Jean-Louis d'Orléans, Ménard Ier -roi du Minitel-, ou encore Rémy -le prince du petit Grégory-), il réussit -aisément- à les convaincre que bourgmestre était, finalement, une foutrement bonne position.
Afin de garder ce poste au plus longtemps, il émirent l'édit de Bousval (et non: émirent d'Arabie, ça n'a absolument rien à voir: ce sont ceux qui ont déjà gagné le monopoly géopolitique), afin de garder leurs postes: soit on était élu, soit on ne l'était pas. Mais on gardait quelque soit le résultat du vote, sa position actuelle.
L'assemblée, conquise, debout, applaudissant à tout rompre, leva son verre au dieu Xoos, dont je vous raconterai l'histoire plus tard, et vota cette nouvelle proposition a l'unanimité.
Pas bête hein!? Je vous le disais, ce Tristan était un futé.
Pour faire dans le simple -je sais que des professeurs d'histoire nous lisent-: "reprezentz, sahib Moureau", Tristan mit en place un système où -attachez-vous, ça va secouer-: le scrutin à la proportionnelle serait annihilé par la résultante de la P-value de la valeur médiane en prenant compte de la distribution de probabilité en fonction de la courbe de Jean-Louis Gauss.
Bref. Personne n'eût rien compris. Surtout parmis le peuple de l'époque, qui, il faut bien l'admettre, était peu familier avec les termes de statistique moderne*. Tout comme nos historiens contemporains.
Il faut avouer que, finalement, les cours d'histoire se rapprochent plus du par coeur que de la logique. Mais nous nous égarons.
Enfin, nous non plus nous ne comprenons rien, en fait.
Donc, comme demandé par le parti de l'opposition de l'époque: si vous avez quelque chose à redire sur le système: une seule adresse, une seule solution: 3615:code opposition sur votre minitel.
Cela n'a, malheureusement jamais rien donné.
Comme quoi, finalement, nous n'avons que ce que nous méritons.
Et ce n'est pas Berthier qui me contredira.
On ne l'a pas volé.
Puis broquette, quoi!
Cet hiver, il commence vraiment a cailler.
Ne serait-il pas temps d'aller couper des caillets?
Oui, la chute est facile, mais perdre une paire d'As contre 8-10 dépareillés, finalement, ca remet les choses en place: je bosse demain, puis madame m'attend au lit.
N'oubliez pas: l'hiver sera rude!
* Cela me fait penser à une anecdote personnelle: un de mes condisciples lors de l'un de mes cours à l'institut Paul-Lambin -enterré dans le village de Tillier, à visiter -a-bso-lu-ment- par ailleurs-, expliqua à notre professeur de statistiques que c'était elle, la P-value. Mais cela est hors propos, et José, si tu nous lis, une pensée pour toi.