samedi 20 octobre 2012

causons del gatte -La Belgique expliquée aux masses occultes-

Kikoolol les zaminche!

 Et oui, ne changeons pas un titre qui gagne. Le mot kikoolol doit bien m'apporter quelques lecteurs, statistiquement parlant.

 A l'heure ou je vous écris, nous pouvons bien dire qu'un pan de notre civilisation vient de s'écrouler.
En effet, l'heure est grave.

 Je vois que les lecteurs attentifs auront remarqué que l'heure ou j'écris ce blog est souvent grave. Heureusement que le pelot moyen dort à cette heure. Il ne saurait supporter.

Plongés en ce mois d'octobre, nous observons des températures dignes d'un mois de juillet à la côte Belge, notre gouvernement n'est pas encore tombé et la fille d'Agénor n'est toujours pas morte. Et pour ne rien gâcher, je suis de bonne humeur. Bon, c'est sûrement grâce à ma dernière compilation de J-pop, la musique conditionnant fortement mon humeur. Cela à le mérite d'être souligné, malgré la désapprobation ostensible de ma chère moitié. Elle n’apprécie guère mes choix musicaux en ce moment, mais ce n'est pas le sujet du présent message.

 Ce message, sera, une fois n'est pas coutume, aussi culturel qu'instructif, pour vos esprits émerveillés par mon sens inénarrable de l'observation.

  En effet.
 En tant qu'être pragmatique, louant une admiration sans failles pour la science, me gaussant de toutes les sciences  flasques  humaines , et empreint d'une admiration sans bornes aux grands tribuns de ce monde -bien que cela puisse entrer en contradiction avec mes principes-, je vais vous expliquer, une bonne fois pour toutes, pourquoi Cabrel avait bien raison en disant "c'était mieux avant". Pas que j'aime l'homme, ou encore le chanteur.
 Non.

 Je suis quand même un homme de goûts.

 Non. Mais j'aimerais éclaircir certains points.
 Des points cruciaux, des points dont l'importance relèvent de la raison d'état.
Je pourrais parler de la nécessité impérieuse d'une dictature intra-Européenne, ou encore des bienfaits de l'EPO sur les coureurs cyclistes, mais nous serons pas sérieux à ce point là.

 Nous allons faire dans le simple. Le tout venant, comme dirait Maître Folace.
Bon, l'allusion faisant appel à une culture devenant rare de nos jours, nous allons faire dans le niveau low cost de la culture, mais en restant néanmoins dans des frontières culturellement honnêtes.

 Ce message est écrit pour parfaire votre culture, et surtout pour trouver cette putain de réponse.
 Ce putain n'est pas vulgaire, c'est une forme de ponctuation. Fort usitée dans le sud de la France, si je ne m'abuse.

 Oh, nous n'allons pas tomber dans la facilité. Nous allons expliquer le pourquoi du comment, du comment se-fait-ce de cette fameuse dichotomie typiquement Belge de la scission des peuples.

 Ah, prenez un Dafalgan si vous n'êtes pas prêts. Nous allons nous plonger dans l'histoire du peuple Belge.Et accrochez vous, ça sera long.

 Oubliez les acquis magistraux, oubliez les cancans des médias, et lisez attentivement ce qui suit.

 La vérité est en ce blog, mes amis, c'est moi qui vous le dit.

Pour commencer, il faut savoir que la Belgique est un peu une erreur. Non pas due à la forme de ses frontières, qui en fait un pistolet aussi ridicule que la dernière trouvaille de la FN de Hertal, mais bien une erreur historique.

 Après la guerre des puissants d'Europe, la fille d'Agénor que vous connaissez si bien (sic confer infra), il fallut placer quelques états neutres et indépendants (enfin... indépendants...) afin de faire une sorte de tampon entre les puissances économiques et militaires de ce continent. Un peut comme nous usons d'une couette contre le froid. Bref, un état pigeon en cas de guerre, permettant de prévoir le coup pour ...  les plus grands.

 Ce pays était alors composé des Pays-bas et du royaume de Belgique actuel.

 La scission entre les Pays-bas et la Belgique fut un épisode sanglant et héroïque. Une guerre que nul homme ne peut imaginer. La prise de Bien Dien Phu fut une partie de bowling comparée à la prise de l'indépendance du pays fondateur de la sainte Frite.

 Tout commença banalement. A l'instar du Mac Guffin de la première guerre mondiale (rappelez vous, l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand, dont le nom ridicule fût passé aux oubliettes, pour ne garder, dans l'histoire, que le titre, afin d'en faire une sauce succulente avec une entrecôte de cheval, j'en salive rien qu'à vous la conter), un Mac Guffin fût également utilisé par les Belges afin d'entrer en guerre contre ces Bataves.
 Et Batave n'est pas une insulte, rassurez-vous.

 Le prétexte de la guerre, bien que banal, est le reflet de l'opposition des deux peuples, encore actuellement.

 Lors de l'intronisation de Guillaume d'Orange d’assaut (oui, c'est devenu Nassau pour calmer les velléités intra-Benelux par après), une fricadelle fut jetée à la figure du grand Mufti d'Amsterdam par un dénommé Louis de Potter. Le frère de Harry, qui deviendra célèbre pour ses livres, et sa position particulièrement enviée dans la dynastie des Windsor.

Ce jet de Fricadelle, insulte suprême à l'époque -un peu comme le jet de chaussures, au moyen orient actuellement-, démarra un incident diplomatique allant aboutir à une guerre sans merci, se soldant par une victoire écrasante du plat pays contre... euh... le plat pays.

Enfin, revenons à nos moutons.

 Après ce jet de Fricadelle, le grand mufti, courroucé par tant de mépris, décréta une Fatwa interdisant le port ou la vente de Fricadelle à toute personne ressortissante du pays.

 Une sorte de répression économique était en train de s'installer entre la Belgique de les Pays-bas. En effet, la Belgique étant le premier producteur de Fricadelle au monde en 1829 -rappelez vous les merveilleux tableaux de Vermeer, représentant les magnifiques plantations de fricadelles dans les polders du Zout au coucher de soleil-, cette interdiction allait entraîner la perte du premier importateur de Fricadelle européen.

 Car oui, mes amis, les Pays-Bas, étaient les premiers importateurs de Fricadelles. Et-ce, encore aujourd'hui.
 Nous vous étonnez vous pas de l'entente cordiale qui reste entre ces deux pays?

 C'est tout simplement la Fricadelle qui tisse ce fin lien entre nos deux cultures.

 Cette Fatwa fût le commencement.

Après l'interdiction de l'import des bulbes de Tulipes dans l'actuelle Belgique suite au crash de la première bulle économique de notre histoire - google est votre ami si vous êtes perdus-, la guerre fut déclarée.

La première escarmouche eût lieu à Haacht-sur-Semois. Mieux connue aujourd'hui sous le nom de Arlon. Bien que la Semois n'y passe plus, il faut savoir qu'à l'époque, Arlon était un grand port fluvial, dont l'économie internationale était tourné vers l'export de tabac. De nos jours, la Semois prend un chemin différent, et ne passe plus par l'ancienne capitale du duché d'Arlon, mais cela est dû aux travaux titanesques entrepris par Jean-Louis Vauban, afin de creuser un canal pour d'alimenter Bouillon en eau, afin de faire un potage digne de ce nom. Mais cela est une autre histoire.

 Les pays-bas attaquèrent la capitale économique des provinces du sud afin d'affaiblir économiquement la future Belgique, et, stopper ainsi les velléités d'indépendance.

 En effet, l'ancien pays Belgique-Pays-bas était divisé en deux.

 Au nord, les mangeurs de Fricadelles, au sud, les producteurs de Fricadelles.

  Soucieux de ne pas se priver d'une source non négligeable de Fricadelle, l'attaque d'Haacht-sur-Semois fût un bon calcul.

 C'était sans compter sur la résistance.

 Elle commença par s'organiser tout le long de la Semois.

 De Vresse à Maubeuge, le peuple commençait à se rebeller. Leurs exportations ne fonctionnant plus, l'argent commençait a manquer.

 De plus en plus pauvres, ils fomentèrent la révolution Belge. Afin de juguler le manque d'argent, le réseau de résistance s'organisa. Un  réseau clandestin de transport de Fricadelle vit le jour, mais fût malheureusement vite mis à jour.

 D'escalade en escalade, la guerre fut ouverte.

 Les Pays-Bas envahirent le sud de la Belgique via la Via Appia passant dans le coin, les chars d'assaut de Guillaume étant conçus sur la bonne largeur. Von Runschted n'aura pas fait le même calcul en '45, nous connaissons l'histoire. Ce fût facile.

Le Sud de la Belgique Occupée, le Nord vint en aide. A coups de viandelles et autre poulycrocs, la bataille fut sanglante.

 Lors de l'appel de l'ONU, les Mexicains envoyèrent leurs Mexicanos qui aidèrent courageusement  la résistance, et une guerre conventionnelle put -enfin- se mettre en place.

 La première bataille, si l'on peut-dire, fut celle du grand Canyon de Aywaille. Près de l’île du même nom.

 Les Pays-bas envoyèrent huit sous marins dans la Semois afin de couler les porte-conteneurs de tabac provenant de Haacht-sur-Semois, et coulèrent pas moins une cinquantaine d'entre eux.

 La coupe était pleine.

 Les provinces du Sud envoyèrent leurs Mig-27 bombarder Amsterdam-sur-Meuse (mieux connue aujourd'hui sous le nom de Maastricht) , et une sorte de respect mutuel fut engagé.

 Les deux belligérants pouvant enfin estimer leur forces mutuelles, la guerre fût enfin atténuée.

 En effet. La force de frappe des Provinces du Sud et celle des bouffeurs-de-fricadelles s'annulait.

 Une armistice -à-la-vas-y-comme-je-te-pousse fût signée.

 La Belgique fût.

Et voila.

 C'est pas plus compliqué que çà.

 Ah, si. En fait ,ces bouffeurs de fricadelles, nous en veulent toujours.

 Chaque été, ils viennent avec des maisons mobile sur nos routes afin de nous montrer qu'ils sont chez eux.

 Et, nous, en bons Belges...on s'en fout.

 Et c'est pas plus mal: on va bientôt instaurer la vignette.

 Et pan!

 Vous allez me dire, mais cela n'a rien à voir avec cette fameuse dichotomie typiquement Belge de la scission des peuples.

 Je vous dirais oui.

 Mais le problème, c'est que comme toujours, on n'a jamais ce qu'on veut.

 Au nord, on mange des Fricadelles, et, au sud, on coupe des Caillets.

 Pour l'histoire, en fait, la question, nous la connaissons toujours, non?
 Sauf si cette putain de réponse est 42...

Par ce que ça... ça devient compliqué...

 J'aimerais néanmoins donner un fifrelin d'indice de réponse: La Classe Américaine?

Ce n'est sûrement pas le fifrelin que vous attendiez, mais je pense que la question...est en chacun d'entre vous.


Mais nous devenons trop philosophes, il est l'heure d'aller couper des Caillets, on est déjà en octobre, que diable!


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