mercredi 8 mai 2013

Luc, je suis ton père



Kikoolol les zaminches!

 Mes amis, j'ai mis un temps fou à trouver cette accroche, ce titre mirifique, qui fera sûrement pâlir les plus grands fans de Star Trek, mais, qui en cette actualité féconde est facile. Je suis sûr que mon lecteur Uruguayen appréciera.

 Car oui, mes amis, l'actualité est féconde.

 Entre monsieur météo qui fait le grand écart, l'inspecteur Derrick qui nous fait des siennes, et le printemps que j'entends enfin frapper à ma porte, j'en ai des choses à écrire.

 Mais nous nous égarons. Je le sens déjà. 

Je me suis permis de donner les clefs de lecture du blog à certains de mes amis.

 Certes, des "fonds de tiroirs", ou autres "la seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute". Pas de quoi casser trois pattes à un canard. Nous n'en sommes ni aux manuels, ni aux femmes qui tombent.

 Mais de bonnes clefs quand même.

 Je suis heureux d'avoir sûrement fait des heureux. S’ils accrochent. Enfin, s’ils comprennent.

Mais, non, cette fois, ce message ne sera pas en l'honneur du grand Pierre. Non. Ma vie, mon œuvre, lui est dédiée. Ça lui suffira.

De plus, le Figeac 1971 est hors de prix. Puis un peu passé selon Parker 2013. Ma cave ne lui est donc définitivement pas dédiée non plus. En plus, madame préfère le Saint-Julien. C'est dire.

 Mais nous sortons du hors propos récursif.
Nous parlions d'actualité. La vraie: le printemps est là.

 Avec lui, sa cohorte de barbecues, sorties au grand air, les premiers pas du roi Arthur dans l'herbe, les premiers yoggings (rappelez-vous la prononciation, c'est de Jean-François M.) et la tonte bihebdomadaire du gazon.
Et surtout.... Et surtout... la première partie de pêche de l'année!

 Bon, les moins bourrus d'entre vous imaginez ce passe-temps de papys, et non le sport. Car oui, cela en est un.

Petite parenthèse. Je vois encore la tête de mon médecin, il y a quelques années, lorsqu'il me demanda si je faisais du sport, lors de la lecture de mon analyse sanguine annuelle.

 Quelques années au par avant, j'aurais, sans pu rougir, répondre, bien sûr, trois heures de basket quotidiennes, plus seize à vingt heures les weekends. Et je n'aurais menti qu'à la demi-heure près. Et de plus, je me rendais au terrain à vélo. Les terrains où nous jouions pouvaient parfois se trouver à plus de vingt kilomètres, et ce, dans le Namurois. Le Namurois, avec ses routes légèrement accidentées par rapport au plat pays qu'est le Friesland.

 Mais là, pendant mes études (kicker de huit à seize les jours ouvrables; soirées bières spéciales le lundi, soirée pharma le mardi et le jeudi, et autre délégations, récupération les weekends), ma procrastination galopante et la voiture, le sport fût quelque peu reclassé. Mais j'avais une voiture sport. Cela pouvait sûrement compenser, non? Elle était rouge. Rouge, ça fait sport, non?


 Lors de la question fatidique du cerbère du serment d'Hippocrate, je fus obligé de répondre : Oui.

Lorsqu'il me demanda de développer (il connaissait les réponses, le salaud), je me fis un panégyrique des  occupations sportives estudiantines:
- bowling
- Échecs (pas qu'à l'école, hein, il y a le jeu de dames avec les pions qui ne sont pas les mêmes et qui bougent bizarrement)
- Counter-strike (E-sport, bien sûr, mais dans E-sport, il y a sport, non?)
- Pêche

 Un sportif accompli, quoi.

 A l'écoute de mon plaidoyer, qui n'était point un réquisitoire des flagrants délires, mon médecin m'en demanda plus.

 Devant mon incapacité à lui citer plus de sports, je fus coi. Et non quoi.

 Certes, j'avais pris douze kilos dans le même cursus, certes, ma voiture facilitait mes déplacements, mais diantre! Pêcher la truite au lever du soleil n'est pas donné à tout le monde! Puis vous savez prendre un pion en passant vous?

Bon, peut-être.

 Je me fis un défi de refaire du sport après mes études. Et de devenir un homme. Un vrai.

 Et me voilà.

 Kikoolol. C'est moi. Non, ce n'est point le début du message.

 Perdu entre la pêche, l'alpinisme, le boulot, la famille, et ce monde qui part à vau l'eau. 

C'est en regardant retour vers le futur 3, le meilleur de la trilogie (ce qui n'est pas toujours vrai, j'en veux pour preuve, la trilogie du dollar, ou encore ****, la fameuse trilogie en cinq volumes), que j'eus l'illumination.

 D'ailleurs, quelle belle machine a voyager dans le temps. Est-ce que top gear a donné une bonne cote à cette DeLorean? En tout cas, leur avis compte. Et je ne dis pas cela par ce que je suis fan, et que j'ai été voir leur show à Anvers.

  Bref.

 L'illumination.

 La phrase de conclusion du Doc, le grand maître du temps: "le futur sera ce que vous en ferez".

Diantre. De la théorie philosophique dans un flim produit par Spielberg?

Oui.

 Bon, pour ceux qui se posent la question, oui, j'ai vu le Stig, en chair et en os, mais ce n'est la question.


Mais fermons la parenthèse.
Enfin, si il y en avait plusieurs, fermons les toutes.


Bref. Je vais à la pêche. Ma première activité estivale, après les barbecues.

 Préparation des lignes, chasse aux vers, relecture des volumes sur la chasse aux baleines d'eau douce et autres requins de canaux.

 Le plaisir à l'état pur.
 Et ce n'est rien comparé à la préparation des premières courses de Juin dans les Écrins.

 Nous sommes donc à un moment clef de notre vie saisonnière: le printemps est là.

 Diantre que ça fait du bien.

 Stoppons les caillets pour le chauffage.

 Nous pouvons enfin commencer à mettre des caillets de côté pour les barbecues.

La vie est un éternel recommencement. C’est dire qu’on n’est pas arrivés.











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