samedi 15 juin 2013

Goldorak est mort

Kikoolol les zaminches!

 Je sais!
Après cette trilogie sortie de nulle part, je vous laisse un peu en plan. C'est la vie. Je suis tristitude, mais intense occupations. Remarquez les pluriels. C'est le cas de le dire.

 Entre notre pêche à touristes, la préparation de ma première course d'alpinisme de l'année, le boulot et la famille, je ne vous dis pas le temps qu'il me reste pour causer de l'gatte. Mon beau frère corrigera les fautes de Wallon.

Bref.

 Je retombe dans mes vieux travers. Les adjectifs.

Soit.

 Le sujet de ce message est pourtant d'importance: Goldorak est mort.

 Et ce n'est pas une blague.

Aujourd'hui, je viens d'apprendre triste nouvelle. Et vous aussi par la même occasion.

 Que Platon, sur son petit nuage, nous scrutant des cieux, avait raison.

Oui, il était raison.

Même raisons, si nous savons que ce n'était qu'un nègre.

 Celui de Socrate, hein, ne vous méprenez pas.
 Non, ce message ne sera, pour une fois pas satirique. Non, nous n'allons pas vilipender quelques sottises ou platitudes bien Manichéennes.
Non.
 Ce message sera profond. Il vient des Abysses, comme ce flim bien connu, même si il sort des années '80.

Bon, d'accord, les années '80 nous ont gratifiés de Kassav', Bon Jovi, Telephone, ou encore Elmer Food Beat, mais entre nous, seul le dernier restera dans notre mémoire déjà bien remplie.

Mais, sortons de ce hors sujet.

 Que Platon avait raison.

Son mythe de la caverne n'est pas si caverneux que ça finalement.

Il est malheureusement toujours d'actualité.

Vous connaissez sûrement, cette histoire, ou des pelots sont enchaînés au fond d'une caverne, et les sons qui leurs arrivent ne sont qu’échos, et les visions qu'ils ont ne sont qu'ombres.

Triste affaire.

Sûrement un ancêtre du docteur Petiot a t'il inspiré l'affaire. Mais soit. Les chaudières Grecques de l'époque ne valant pas celles de nos amis Viesmann, un feu fût suffisant à leur goût. Nos amis Germains ont toujours une longueur d'avance en ce qui concerne les chaudières.

 L'imagination fera le reste.

 Et aujourd'hui, nous voilà encore dans la même sordide histoire:

Nos amis Rosbifs, après avoir malencontreusement  manipulé les cours du Libor, ont, par accident manipulés les cours des changes internationaux.

Cette triste nouvelle à sûrement inquiété les plus avertis d'entre vous, mais pour les autres, c'est un peu Alice au Pays des Merveilles.

Analysons. Une fois n'est pas coutume.

Je vous livre le communiqué d'un anonyme -of course-:

Les manipulations seraient intervenues sur la plate-forme WM/Reuters en faisant passer des ordres avant et pendant le temps de 60 secondes nécessaire pour déterminer les taux. Les traders étaient de mèche avec des contreparties. Selon les sources anonymes de l'agence Bloomberg, ces pratiques étaient quotidiennes et ont duré au moins 10 ans.
Les transactions réalisées quotidiennement sur le marché des changes s'élèvent à 4.700 milliards de dollars, ce qui en fait le plus important marché financier. Un marché qui n'en est pas moins très peu régulé. "Le marché des change, c'est comme le Far West", reconnaît un analyste.
Le régulateur britannique FCA songerait à ouvrir une enquête pour manipulation de cours, rapporte encore Bloomberg.
(source -en cas de proces- ici)

 Donc, pour résumer, après avoir niqué les banques et autres fonds spéculatifs (vos pensions quoi -oui, pas la mienne, je n'en ai pas, les indep's, c'est toujours pour leurs gueules-), nos traders Anglais jouent avec les devises.

Rien de grave.

 Sauf que le taux de change des dites devises, finalement il sert à quoi?

A donner la valeur à l'argent.

 Et c'est là que le professeur Gibbon (de l'institut), intervient.

 Le professeur Gibbon (de l'institut), nous explique -de visu, c'est encore mieux-, que plus une monnaie est forte, plus les coûts de productions sont élevés.
 En gros, si toi yen a payer des gens pour faire travail avec lingots d'or, eux content. Mais produit fini, coûter bonbons.

 Oui, mais, toujours d'après le professeur (de l'institut), si à côté, toi yen a payer des milkiways pour produire, ça coûter moins cher. Et c'est ça qui est intéressant. Le produit fini, coûter moins cher aussi.

Bref. Moi yen a parler Tintin au congo. Pas de procès siouplé.

 Nous être payé en lingots, eux payés en malabars.

Je ne vous ferais pas l'affront de vous décrypter l'extrait, mais c'est assez explicite. Le taux du malabar étant salement moins élevé que celui du lingot. D'or, hein, le lingot de malabar n'étant pas relevant pour l'exemple.

 On se fout de notre gueule, pendant que nos collègues bien attentionnés vont dépenser leurs sous à la cote Belge. Enfin, La Vlaamse Kust.

 Tant mieux pour eux.

 Mais nous, nous ne sommes de cette trempe.

Diantre, cela fait des années qu'on nous fait miroiter monts et merveilles!

Qui pourra payer le mazout -si cher de nos jours- pour nos Yachts? Qui pourra prétendre être payé en Yuans plutôt qu'en dollars? Diantre! Fichtre! Le système financier se casse la gueule, et les états doivent se serrer la ceinture.

Oui mes amis.

 Nous regardons le fond de la caverne.

Mais maintenant, avec un président de la BCE venant de Goldman and Sachs, vous vous attendiez à quoi? Hein? Au monde des bizounours?

 Non, mes amis, le temps est venu de reconvertir tout cela en machins, brols compréhensibles pour nous: l'économie réelle.

 Le professeur (de l'institut) vous préconise donc: le bas de laine, les potes qui ont une bonne idée, ou les Napoléons ou Louis d'or.

 Ce n'est qu'un conseil évidemment.

 Le fond de la caverne, finalement, ce n'est pas un bon plan. Nous sommes des moutons suivant le troupeau, et même si notre rêve a tous est d'en avoir un dans les Alpes, ce n'est point un bon plan.


 Surtout depuis que...




Les fulguro-poings des bourses ne sont que feu de paille, les corno-fulgurs que sont les SICAV ne sont que l'ombre d'eux même.

 Goldorak, en plus d'être mort n'en est pas à sa première contradiction!
Je ne vous donne qu'une source: http://www.autolargue.net/

Mais surtout la vidéo qui vous montrera que la Phynance va à vau-l'eau:




Entre questions métaphysiques, mangas de notre jeunesse et finances, nous ne sommes pas loin de la réponse.

Tirez en votre conclusion.

Vive le bas de laine.
Et les caillets. Quitte à être au chaud. Et même classe, pour les puristes.








 PS: mille mercys à Barney pour le titre du post, sans qui nos trajets vers les pistes des Vosges auraient été longs...

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