mardi 22 octobre 2013

Un nobel pour l'ONU!



 Kikoolol les zaminches

Je me fais discret ces derniers temps, la faute sans doute à cette météo capricieuse, alternant entre fin d’été et franche froideur hivernale, et, cette petite toux persistance qui me fait penser que le crabe me gagne du coté des poumons, laissant mon foie à la religion. Ce qui est plutôt une bonne nouvelle, je pourrais peut être finir cette caisse de Saint Julien avant que cela ne se métastase.

 Même la météo ne sait plus se fixer. Quelle tristesse. 

 Avec tout cela, me direz-vous, qu’a-t-on raté ? Diantre, plein de choses !

 La grande mascarade des Nobel vient de se finir, et, cocorico, un Belge à eu la palme d’or du meilleur scénario en physique. Encore un Nobel pour les francophones. Bon, les mauvaises langues diront que les flamoutches* en ont bien eu un en littérature, mais le pélot écrivait en Français. Ça ne compte donc pas ! Quelle mauvaise foi.

Si il y avait un nobel de l'humour Belge, ils l'auraient eu!

 Mauvaise foi d’autant plus flagrante que le prix Nobel, à la base, vient d’un quiproquo. Jean-Gonzague Ratapovitch, mieux connu sous son nom de jeune fille : Albert Nobel ( Son nom à lui seul est déjà un quiproquo), que tout le monde appelait affectueusement frédo, est l’illustre inventeur de la dynamite, et de ses dérivés, dont le plastic. Après la découverte de ces explosifs, il alla innocemment les vendre, imaginant avoir amélioré le monde.
 C’est un comble. Inventer un explosif, et améliorer le monde, cherchez l’erreur. Soit ce type est un génie machiavélique, soit un sinistre imbécile.

 Jusqu’au jour ou, une nécrologie prématurée publiée dans un journal français, annonçant que « Le marchand de mort est mort »  (sic, etc…), il ouvrit ses yeux pourtant déjà bien ouverts par le souffle de ses expériences. Il se rendit compte, que, finalement, le mélange explosif (c‘est le cas de le dire) homme et dynamite n’allait probablement pas améliorer la cause humaine.
 N’étant pas trop tard –car toujours vivant-, il décida de léguer la totalité des biens qu’il n’avait pas fait sauter pendant ses expérimentations à la fondation du prix qui porte son patronyme aujourd’hui, afin que l’humanité ne retienne pas son nom uniquement grâce au nombre de morts dû à sa petite contribution au panel des armes de destruction massives pourtant déjà bien étoffé (nous sommes en 1888, nous n’en étions plus au coupe-coupe, ou alors uniquement pour le coté artisanal et exotique de la chose).

 Digne d’un grand film de Godard toute cette histoire.

 A l’instar du prix Sakharov,  on se demande l’utilité réelle de ces prix, si ce n’est de permettre aux scientifiques en blouse blanche de sortir, une fois l’an, en tenue de gala pour causer positrons ou autre mitochondries entre collègues, tout en soulignant l’importance de telles occasions mondaines, et, de rencontrer d’autres petites poulettes de laboratoire, qu’ils n’ont que trop peu l’occasion d’expérimenter. 

 Aah, ce Sakharov. (Oui, ce « aah » laisse transparaître l’émoi profond qui se réveille en moi lorsque nous parlons de l’utilité des choses. Il n’est décidément pas facile de décrire avec précision tous les sentiments qui me transpercent lorsque je te parle, lecteur chéri. Tiens, en écrivant « lecteur chéri », une partie de moi se dresse, comme un « i », tel  l’archer mongol se dressant sur son cheval, bandant son arc afin de mieux décocher une flèche destinée à son meilleur ennemi. Oui, cher lecteur, je me rends compte, à cette heure tardive, que j’ai bien du sentiment pour toi. Mais fermons d’ores et déjà cette parenthèse, qui risquerait de te perdre dans les méandres des circonvolutions métaphysiciennes de mon cortex mal formé, en mal de reconnaissance de ta part, et te faire perdre le fil d’Ariane de ce présent article).
 Aah, ce Sakharov, dis-je, avec tant d’émotions. Encore un beau. Ce génie, entiché d’un prix Nobel de la paix (vous allez rire, cher lecteur), un prix Nobel de la paix (oui, j’insiste) pour sa campagne en faveur des droits de l’homme.

 Mais comment ce soviétique, père de la bombe atomique Russe et de la bombe H (atomisé, pas inspiré), inventeur de la Tsar Bomba, qui, dit-on ne fut pas portée a pleine puissance, de peur de détruire tous les miroirs de Moscou, put-il un jour être prix Nobel de la paix ?
  A cette bonne question, je n’ai qu’une remarque, empreinte de troll et de navrante platitude : Yasser Arafat l’a bien eu aussi, ce prix Nobel, non ? Cela jette-il le discrédit sur cette noble lignée de lauréats ? Il n’y a qu’un pas que je n’oserais franchir.

Prix Nobel de la paix en puissance

 N’oublions pas qu’un certain Bébert –pour les intimes-, reconnu par beaucoup comme l’un des esprits les plus brillants du XXème siècle, fût un des pères de la bombe thermonucléaire en suggérant la création du projet Manhattan (oui, Nicolas, ce fût également un projet !), avant de se rendre compte qu’elle pouvait tuer des gens, puis, plus tard, supplia le cerbère de notre style de vie à l’occidentale** de ne pas l’utiliser. Entre indécision et stupidité affligeante, nous hésitons sur les qualificatifs à utiliser pour nos chères terreurs de rats de laboratoires en blouse blanche.

 Mais arrêtons tout de suite de jeter l’opprobre sur ces acteurs de la science, car, comme vous le savez, j’ai plus de respect pour les sciences dures que pour les sciences flasques, n’en déplaise à ma psychanalyste, que je fréquente uniquement par ce qu’elle porte bien la mini jupe, et non pour son prétendu savoir.

 Puis d’ailleurs je ne fréquente pas de psychanalyste homme ou femme: j’abhorre les théories freudiennes. C’était juste pour parler minijupe.

Ca fait remonter les statistiques de ce pauvre blog.

 Mais trêve de manipulation statistiques. Parlons peu, parlons vrai, parlons des « vrais problèmes de vrais gens », pour paraphraser une ministre aussi jolie que compétente de notre plat pays (oui, nous avons utilisé son portrait pour faire peur aux enfants à Halloween, ou est le problème ? toutes les vérités sont-elles bonnes à dire ? vaste débat !).

 Bref, les vrais problèmes de vrais gens

Saviez-vous que le père fouettard est sous le coup d’une enquête de l’ONU pour racisme ? Fort hein.
 Je ne vais pas débattre sur le bien fondé ou non de cette enquête diligentée avec nos deniers, ni sur le fond, car finalement, c’est bien une caricature de notre système occidental. Alors que la crise bat son plein, que l’oncle Sam nous épie, nous nous chatouillons sous les bras pour nous faire rire. Non, mais sans blague, il n’y a rien d’autre à faire à l’ONU ?

 Prochaine cible de nos Colombo's en herbe
(ou sous herbe, je ne sais plus)

 Je suis donc le seul à voir clair dans le jeu de cette institution aussi utile à l'humanité qu'une télévision couleur à un aveugle (mal voyant, pardon).
 Je vous le dis donc haut et fort: Un Nobel pour l'ONU! (et une westmalle pour moi). Et vite. Qu'ils passent à autre chose, et finissent de gaspiller notre argent. Qu'ils puissent enfin passer à des choses sérieuses, comme la chute du franc suisse ou du CAC40. Qu'ils luttent pour le réchauffement climatique (et non contre, les ingrats), ou le maintien du secret bancaire, je ne sais pas moi, qu'ils se rendent enfin utile à l'humanité, pour changer. 

 Ah, on me fait signe que l'ONU à déjà eu ce titre a maintes reprises (HCR en 1954, UNICEF en 1965, OIT en 1969, HCR en 1981 -tiens, encore!? c'est pas un constat d'échec pour l'année 1954 ça?-, casques bleus en 1998, 2001 pour l'ONU, 2005 l'AIEA -pour rappel, ce sont eux qui nous ont affirmés, droit dans les yeux et sans rigoler, que Tchernobyl, c'était pas grave avec au maximum dix victimes directes-, 2007 pour le GIEC -remarquez le manque de remarques sarcastiques de ma part-, 2013 enfin, l'OIAC).

Décidément, si ils remettent le couvert avec le père fouettard, on n'est pas sortis de l'auberge.  

 Pour l'instant, seul Marvin et Fred l'avaient déjà compris.

 C'est pourtant vrai que ça devient gênant à la fin! Pauvre Fred.

 Enfin, cette foire aux bestiaux sur diplômés m’ayant bien fait rire, les turpitudes politiques me faisant de plus en plus penser que le chainon manquant est sûrement de leur coté, ne m’enlèvera pas de la tête que notre époque à un triste arrière goût de fin de règne.

Et cela ne m’empêcha pas de me dire qu’il n’y a plus de saisons, d'abord.

 Un jour, je me sens dans l’humeur de préparer mes vacances au ski, un autre jour, je tombe dans la douce mélancolie et préfère penser à ranger mon barbecue, laissant derrière nous les souvenirs de cet été déjà décidément trop loin.
 Dans ce monde de fous, il n’y a qu’une seule chose à la quelle se raccrocher : l’automne est bien là, et il faut affûter la hache pour les caillets


Un peu d’immuabilité dans ce monde de brutes, finalement, ça fait du bien.


Allez, je vais m'en faire quelques uns, de caillets.




* Je ne me serais jamais permis une appellation sans citations derrière hein!?
** C'est le titre honorifique de mister prezident, aka Teddy bear Roosvelt.

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