mes amis, l'heure est grave.
Pas d'accroche aguicheuse, pas de kikoolol, rien.
Cette heure est abyssalement grave.
A l'heure ou je vous parle, nos Élites sont sur le point de trancher sur les euro-bonds, les frères musulmans sont au pouvoir et l'Italie vient de battre l'Allemagne en demi-finale.
Tout fout le camp. Mais je l'avais sûrement déjà dit dans un autre post.
Quand j'utilise le mot abyssalement -que même le correcteur d'orthographe ne connaît pas, c'est vous dire-, je pèse mes mots dans la balance ultra-sensible de mon impartialité.
Alors que notre société et notre économie vont droit dans la fosse sceptique, les forces de l'Axe s'entre-tuent sur les pelouses vertes de Pologne.
Un historien y perdrait son latin. Et un herpétologue dirait que le serpent se mord la queue.
Bref.
Tout fout l'camp.
Je devisais pas plus tard qu'avant, avec mon frère, sur l'opportunité d'avoir une bonne vieille dictature. Nous en venions à la conclusion suivante: "Pour jouer au foot, si il n'y a pas eu de dictature, il n'y a point d'équipe".
Diantre que nous avions vu juste.
Les demi finales de cet euro 2012: Allemagne-Italie, Portugal-Espagne.
Pour un historien: Hitler-Mussolini; Salazar-Franco.
Les œillets pleurent, les jeunesses sont déconfites.
Nous avions bon espoir dans une équipe fomentée par le pays dont la culture impériale -bien que très légèrement totalitaire-, dont la bravoure patriotique soit sans égal, mais malheureusement la science à ses cotés obscurs. Même une vraie science. Pas une science flasque, hein! On ne parle pas sociologie ou psychologie ici, mais bien de statistiques, de physique et d'histoire!
Bon, pour la dernière, on repassera, l’interprétation ayant un bon rôle. Mais quand même!
La retraite de Russie à bien eu lieu pendant la phase de poule.
Pour les regards attentifs et oreilles avisées, vous remarquerez que ce ne sont que des communistes ou socialistes. Enfin, peut être pas pour l’Espagnol, c'est peut être ce qui leur fera gagner la coupe*. Même si dans les trois "F", il y a "football".
Comme quoi. Une dictature n'assure décidément pas la réussite sportive, mais y contribue largement. Un peu comme l'argent ne fait pas le bonheur.
Pendant que l'histoire, avec un grand "H", aspiré comme le hasch, se refait à coups de ballons -si chers à notre regretté ami Mr.Cyclopède-, nos édiles politiques essayent de se refourguer le grisbi bancal dans les narines.
On se partage des pommes pourries, en espérant que le chaland achètera le lot. Malheureusement,le chaland, bien qu'ayant causé la première crise systémique de grande ampleur du 21 ème - vous pouvez noter, c'est bien dit-, ne sera pas dupe.
Bien que l'idée soit louable idéologiquement, pragmatiquement, elle est irréalisable. Pour plusieurs choses, mais la principale étant le facteur humain.
Ah, ce facteur humain. S'il eût pu être comme le facteur Cheval, qui n'en était pas un, ça c'est un facteur!
Le fait de fournir à un client un sac de pommes, contenant des pommes pourries, il aurait été heureux de l'acheter, sauvant ainsi de milliers d'emplois et l'économie d'un continent vieux comme ma mère!
Mais, malheureusement, ce salaud a des principes. Les mêmes que les vôtres.
Vous l'auriez acheté, vous, ce sac de pommes?
Hein?
Non, hein?
Bref.
Et re-Bref (d'ailleurs, c'est fini la saison).
Pendant que nos gladiateurs des temps modernes rejouent l'histoire dans les arènes sur-médiatisées, les décideurs enterrent la fille d'Agénor.
On peut dire qu'en lisant ce post, vous en avez appris des choses hein!? Enfin, pour ceux qui suivent.
Enfin, pour ne pas dire bref. Notre histoire avec un grand "Hasch", notre culture avec un grand "Q", et notre bienséance nous mènes vers les grands fonds. Ce n'est plus abyssal, mais les fosses Mariannes que nous allons rejoindre. A force de dicter au monde "la bonne façon de faire, ce qu'il faut faire", nous allons soit nous faire avoir soit nous faire bouffer.
Oh, et puis merde, j'ai des bûches à couper avant que le match commence....
* Petit jeu à l'attention de nos lecteurs attentifs: trouvez l’intrus: - Hitler - Socialisme - Staline - Mitterand - Mao - Mussolini - Hussein (d'Irak, pas de Jordanie, enfin, quoique...).
réponse: Mitterand, c'est le seul qui n'ait jamais eu de politique de gauche. C'est petit, mais çà fait du bien.
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