lundi 25 février 2013

Atcha le Nain de Jardin, la suite...

Kikoolol les Zaminches!


 Non, je ne vous délaisse pas.

Mais je suis fort pris par le temps. Très fort même.
 D'après les retours que j’eus l'immense joie de recevoir, Atcha le nain de jardin est déjà votre ami.
 Et tant mieux. J'ai des réserves, et je ne suis pas obligé de faire des circonvolutions métaphysiques qui pourraient me coûter cher auprès de mes camarades socialistes ou amis footballeurs.

 Bref. J'avais fait, après la manifestation de jeudi passé, une autre planche que je vous réservais pour plus tard, lorsque l'écriture de ce présent blog (ouh, le vilain...oh, puis vous savez) se tarirait, et que mon esprit, qui, quoique fort fécond, viendrait à paresser sous des pensées de vacances ou autres bergeries dans les Alpes.

 Bref.

Vous aimez Atcha le nain de Jardin.

Est-ce peut être par ce que vous en possédez également dans votre petit pré vert?
Par ce que la bonhomie du personnage lui permet de dire plus ou moins n'importe quoi?
Par ce que même si il dit souvent la vérité, vu sa gueule, il peut se le permettre?
Par ce que vous n'avez rien d'autre à foutre au boulot?

 Je vous le demande.

 En tout cas, je suis sûr qu'il n'a trouvé ni réponse, ni questions.

 La dernière fois que je l'ai vu pour faire des caillets, il m'a avoué que 42, finalement, ce n'était que six fois neuf. Quarante deux. Ce n'était rien d'autre.
 N'écrivant pas de blagues en base 13, et notre bienfaiteur D.Adams n'y ayant pas pensé non plus, j'espère que vous aurez lu le livre avant de me dire que ce n'est pas la réponse. Ou la question. Diantre.


 Bref.

 Sept millions d'années et demie de calculs plus loin, ne nous voilà pas plus avancés.

Allez, je vous laisse avec notre ami commun, dans l'espoir d'un message plus conséquent et sans fioritures pour une prochaine fois.



PS: je vais refaire des caillets, cette saloperie de temps à l'air de se maintenir au moche fixe...

samedi 23 février 2013

Le refill

Kikoolol, les zaminches!

 Je sais que cette accroche commence a en faire ricaner certains, en énerver d'autres, et exaspérer la majorité, mais que voulez-vous, ici, le message est immuable. Et la continuité de la chose est prépondérante.

 J'en parlais encore avec mon beau frère, pas plus tard que le weekend passé, bon, en des termes quelque peu différents, mais l'essence du message était là.

Broquette de viole, djî sus scran!

Et de fait.
 Entre les aller-retours au parc à conteneurs, nous nous faisions soif. En plus d'être fatigue.

 Malheureusement pour nous, nous allons introduire notre message par la conclusion;
un petit dessin vaut un long discours:

 Bon, de prime abords, ce dessin naïf, avec un message simpliste, ne paie pas de mine.

 Nous sommes d'accord.

 Mais Atcha, le nain de jardin, fût, en son temps, une véritable védette (c'est correctement orthographié), de la rétho 1997 des dames de Marie.
 Oui, mesdames, oui, messieurs, ces planches furent un succès indubitable parmi nos pairs en humanité.

 Bon, celle ci, me permet de faire un message plus court, en disant tout le mal de l'actualité, sans parler de Staline, Marchais ou Di Rupo; mais bon.

 Amuseer, comme on dit chez vous!


Ps: promis, la prochaine fois, Atcha, le nain de jardin sera plus lisible. J'avais plus assez de papier pour faire ma compta et faire des brouillons...

PPS: pas de caillets ce weekend, je sens que le climat se réchauffe.

samedi 2 février 2013

Thor, ou le marteau invincible

Kikoolol les zaminches!

 Oui, je sais, parfois mes messages se suivent, mais pour vous rassurer, ne se ressemblent pas.

 Entre tranches de vie, messages à caractère informatif(s), et autres pérégrinations  circonvolutives métaphysiques, les moins assidus d'entre vous pourraient se perdre.

 Je sais également que le titre de ce présent message vous laisse relativement perplexe, mais rassurez vous, une raison bien pragmatique en est la cause.

Comme narré dans un de mes (moult) précédents messages, nous sommes en train de refaire notre cuisine.

Quelle aventure.

 Pour gagner un peseta par-ci, une peso par-là, nous avons opté pour une cuisine faite sur mesure, mais, par nos soins.

 Je sais que je l'ai déjà dit, mais quelle aventure.

Entre les plans fait par votre dévoué, et ceux de madame, il y a une marge, ou, à comparer le  Rubicond et le delta du Rhône, reviendrait à dire que serait serait une franche rigolade.

 J'avais esquissé une magnifique épure, un plan tri-dimensionnel,  avec des mesures centimétriques, des perspectives Cartésiennes, mais, qui malheureusement, s'avéraient fausses pour de sombres raisons sexistes.
 Elle avait raison.

Enfin, d'après elle. Et si nous relisons notre précédent message sur la pouletique, nous voyons mon erreur.

 Par facilité, paresse ou lâcheté, je capitulai. Bon, je suis marié aussi. C'est certes une excuse, mais c'est l'excuse.

 Pour ne pas être malhonnête comme Sentenza tuant son propre commanditaire, je n'aime point la confrontation.

 Bref.

 Notre cuisine installée, après divers aménagements selon mes plans, les murs furent plafonnés selon les soins d'un professionnel.

 Sans démériter, dame Ygraine (oui, faut suivre les messages hein), offrit une boite à outil à Arthur, notre fils.

Une boite à outils, à notre fils de deux ans. Un marteau, un tournevis et autre foreuse à percussions.

 Il n'a pas fallu deux minutes pour qu'il nous refasse un plâtrage façon Picasso.

Période déstructurée.

 Une merveille.

Un enfant, un marteau, un mur en plâtre.

Le carnage.

 Au vu du film de ce soir (encore pardon, flim), je puis me considérer comme Odin.

 Diantre. Moi, catholique presque convaincu, agnostique et pastafarien, voyant la licorne rose invisible à chaque recoins, me prendre pour un dieu, certes du Walhalla, mais un Dieu quand même.

 Blasphème!

Que ma descendance soit maudite jusqu'à la déchéance de l'abbaye de Westmalle!

 Et pourtant.

 Armé de son marteau, notre -mon- fils, alla refaire les murs de son marteau nouvellement acquis.

 Immédiatement, la sanction arrivât. Confiscation immédiate, bannissement de la dite cuisine, et exil sur un univers appelé terre.

 Dur. Très dur.

Entre les pleurs et gémissements, nous regardâmes le film Thor ( la chronologie laisse à désirer, mais bon, la trame narrative en a besoin).

 Diantre. Notre fils est le celui d'un dieu.

 Bon, je le savais, mais quand même. Ça fout un coup.

 Entre le branquignol bodybuildé et Arthur, il n'y a qu'un pas,certes, difficile à franchir...surtout pour un gosse de deux ans.

Bon, pour faire bref (oui, vous le savez), le film était d'une nullité impossible à conter.

 Certes, d'un point de vue légendaire (Loki ne s'est même pas transformé en saumon, et aucun Ase dans le film, le script à du être écrit par un consultant en SAP), ce n'était pas la panacée Mais de plus, rien n'était bon.

 Pourtant, les légendes sont notre histoire. Et notez bien ce point dans votre esprit.

 Dans la légende, si Thor ne fût pas digne de son arme, il ne pouvait l'utiliser.

 Ce fût un peu notre point de vue éducatif.

 Diantre, notre schéma éducationnel ressemble foutrement au script du film! (flim, pardon).
 Quelle déchéance. Quel mauvais film..euh, flim.

 J'ai horreur de voir qu'un film, aussi mauvais fût-il, puisse me rappeler les pauvres connaissances de la mythologie Nordique.

 Pourtant, je suis imprenable sur la mythologie nordique.

 Merde quoi! On ne m'appelait pas Ymir pour rien (oui, avec un peu de culture, ou de lecture du blog, c'est compréhensible)!

 Bref, lui confisquant l'arme, nous pensions lui enlever tout pouvoir.

 Erreur.

 Un enfant, aussi jeune fût-il à toujours deux longueurs d'avance sur vous.

 Armé de son Stabylo noir, à mèche titane-plastron-kévlar, il nous fit un magnifique diagramme païen naïf sur les murs. Mais, plus naïf que païen, entendons nous bien.

 Bref.

 La cuisine est neuve, mais customisée.

 Mais neuve.

 Un peu comme la voiture dans Die Hard. Mais, faut avoir vu le flim.

 Et, là, vous allez voir un ellipse.
Elle est magnifique: Tout çà pourquoi?

Par ce que un de mes meilleurs amis m'a annoncé que l'allais devenir parrain de son fiston?
Par ce que je vais gagner au lotto Samedi?
Par ce que mon bien aimé frère revient de son pays slave dimanche?
Par ce que le Standard va battre Anderlecht?

 Je vous le demande.

 Je vous dirais bien que c'est la vie, mais malheureusement cela ne colle pas avec la réponse.
Avoir de la moquette aux murs, et un minitel 8 bits, c'est bien, mais cela ne peut nous suffire.
 Floutard ne nous dira le contraire. Et ce n'est pas son titre de Senior qui nous fait peur.

 Je m'éloigne.

 Il est l'heure de couper des caillets.

Je vous propose donc une précieuse méditation sur ces faits, et vous souhaite une longue vie emplie de turpitudes familiale.

Ayant remarqué que mes messages sont plus lus avec une image, ou une vidéo, je me permet d'en mettre une en adéquation à ce post, et vous souhaite une bonne nuit.



Si vous ne comprenez pas l'anglais..Ben démerdez vous!


Amuseer, comme on dit là bas.



















vendredi 1 février 2013

L'avènement du nouveau monde: Le monde selon Jean et Louis (de l'institut)



Kikoolol les zaminches!

 Après la digression sur les mondes parallèles, le dégel et l’enfer que sont les autres, nous allons nous attarder sur un sujet autrement plus léger et accessible aux masses incultes, sans pour autant retirer l’aspect didactique de ce présent blog (ouh, le vilain mot !).

 Je vais donc garder ma verve militante pour mes trolls quotidiens, il est tellement plus jouissif de voir l’expression atterrée des mes interlocuteurs lorsque je sors des énormités aussi bien foutues qu’une Corvette Stingray L88 de 1967, que je préfère la réserver pour un usage récréatif.

 Puis, finalement, si vous trainez ici, ce n’est sûrement pas pour les débats de fond ou encore mes avis éclairés sur la société, mais bien pour trouver la réponse à la question.
 Ou la question à la réponse. C’est selon.
C’est pourquoi, aujourd’hui, je vais vous parler d’une science assez récente, qui tente d’expliquer la corrélation entre le nombre de personnes présentes au mètre carré, et l’augmentation exponentielle de la connerie par sujet. 

 Cette science, est nommée la pouletique moderne.

Alors, décomposons ces mots, qui suscitent chez vous étonnement et incompréhension.

 Et c’est bien légitime.

  Pouletique : du Grec Ancien pouletos, signifiant poulet, et -ique, suffixe servant à faire des mots compliqués que l’on adore mettre dans des phrases alambiquées en réunion pour se donner de la consistance.
 Moderne, tout simplement par ce que cette science s’est récemment développée, lorsque les Professeurs Jean et Louis (de l’institut) sont entrés de pleins pieds dans le monde du travail.

Un petit peu d’histoire.
 Les professeurs Jean et Louis (de l’institut), encore jeunes étudiants, pleins d’avenir et d’espoirs, émirent certaines hypothèses en observant leurs congénères (de l’institut).
 Ces hypothèses, encore non prouvées scientifiquement à l’époque –car, oui, à l’inverse des sciences dites flasques (les sciences humaines en l’occurrence), la Pouletique  est une science dite exacte, ou dure. C'est-à-dire que les résultats sont reproductibles et quantifiables, avec des théories fondées et prouvées par l’expérience-. Ces hypothèses, donc, se devaient d’être vérifiées.

 Avec l’aplomb du scientifique de l’an deux mil, ils mirent au point différents protocoles de tests et de validation. C’est ainsi que commença la pouletique moderne, qui allait révolutionner le monde scientifique, enfin, non, le monde tout court.

 Sans jeter l’opprobre sur le travail réalisé par les scientifiques avant la pouletique, il convient de souligner la révolution intellectuelle qu’elle allait engendrer. Ne minimisons pas les travaux d’Albert Einstein, Olaf Müller ou encore de Jeanine Curie, car, leur contribution à la science, aussi minime fût elle, à peut être permis à l’esprit –très certainement gravement atteint- de Jean et de Louis (de l’institut), de développer des théories au-delà des limites connues à l’époque.

 Mais bref.

 Passons.

 Cessons ces digressions historiques, et attardons nous au contenu.
 Qu’explique cette science ? En quoi révolutionne-t-elle le monde ? Pourquoi est-elle le fondement de toute chose ?

 Et bien, comme me le disait encore Louis (de l’institut) pas plus tard que tantôt : « je m’en va vous expliquer, une fois » (avec son imitation de l’inénarrable Ray Coumix 2000, célèbre peintre philosophe belge). Il faut dire que Louis (de l’institut) est assez érudit, et est un grand admirateur du grand philosophe.

 Merde, je digresse encore.

 L’hypothèse de départ, l’hypothèse qui allait démarrer cette magnifique aventure humaine et faire naître chez nos amis des sentiments mutuels qui leurs étaient encore inconnus, était la suivante :
 Un homme seul, à moins d’être mentalement hors de l’écart type, est relativement silencieux. Dès qu’un autre sujet arrive, l’univers connu bascule, les éléments entament un tango improbable permettant tout et n’importe quoi : c’est l’avènement du Chaos.

 Les hommes, en présence de leurs congénères, ont tendance à tenter de communiquer, souvent verbalement, et ont une forte propension à raconter des conneries. C’est un fait. Entre les conventions douteuses consistant à parler de la pluie et du beau temps, le semblant d’empathie et les autres sujets de discussions, la connerie représente une masse non négligeable du volume verbal exprimé. 

Nota : par convention, le mot homme à pour sens, dans ce présent article, de l’espèce humaine, et non le sexe du sujet. Il est bien sûr prouvé que les sujets féminins étaient encore plus sensibles à la loi de la pouletique : même seules, elles racontent n’importe quoi. Loin de moi l’idée d’être sexiste, mais la disproportion sexuelle dans la connerie est bel et bien un fait prouvé par la pouletique moderne.

 La loi de base en pouletique est donc : « Dès lors qu’un homme n’est plus seul, nous sommes potentiellement en présence d’une bande de cons »
Avec le corolaire suivant : "un homme seul peut être con à la base, mais s’il ne l’est pas, il a de fortes chances de le devenir en fonction du cadre de l’expérience. Il entrerait donc dans un état de transmutation".

 Et cela se vérifie tous les jours. Au bureau, à la maison, dans les transports en commun, bref. Cette loi est universelle. Aussi universelle que celle de la gravité. 

 Bon, ce n’est pas tout ça, il se fait tard.

 Je viens de fourbir votre arsenal culturel, afin de mieux vous défendre face aux éléments, et vous permettre de partir à la quête de la réponse d’un pas plus décidé.

 Ainsi, lorsque votre voisin vous parlera de la pluie ou du beau temps, ou s'inquiéterait de savoir « ce que vous n’aimez pas chez Hitler : le peintre ou l’écrivain ?* », vous serez à même d’avoir une réaction appropriée, en adéquation à votre statut social et intellectuel.

 Je m’en vais donc rejoindre les bras de Morphée, le cœur léger, avec la douce sensation du travail accompli. De plus, demain, je dois couper mes caillets.


 En vous remerciant, bonsoir.







PS : j’ai pas mal de demandes au sujet des caillets. Que cela soit de la demande simple, due à l’hiver qui prend ses aises, ou des demandes d’explications. Pour ces derniers, je ne saurais que conseiller l’excellent livre sur les caillets, écrit par Fonske Dubois, aux éditions Canadian Life Style: 




*Une westmalle a qui trouve l'auteur de la citation!