C'est donc bien le quarante-deuxième message sur ce média de publipostage au bout de deux ans! Et peut-être une réponse au bout?
Sabrons la champagne, sortons le caviar, amenons des femmes de petite vertu ainsi que des poulpes et faisons la fête!
Nous allons enfin connaître la question, ou la réponse, c'est selon!
Ou pas.
Car, finalement, comme à son habitude, l'heure est grave. Cette heure, soit-dit en passant, ne fait que passer, et nous vieillit à un rythme effréné, faisant passer du brutal death metal pour un douce mélodie de Mahler. Et je ne fais que paraphraser Paul Walker, qui, finalement, savait de quoi il parlait.
Et oui, Madiba est mort, peut être ne trouverons nous pas la réponse aujourd'hui.
Je vois certains, au fond, ricaner: "encore un prix Nobel de la paix qui était un terroriste!". Bon, d'accord, L' Umkohonto we Sizwe n'a peut être pas que de la grenadine sur les mains, soit.
Nous en avons déjà parlé. Sic, confer infra, comme diraient les latinistes, qui nous lisent depuis que gloria est en transit.
Bon, nous ne pouvons leur donner tort sur toute la ligne. Mais comme l'heure est grave, parlons des vrais problèmes de ce monde.
Comme la mort par exemple. Car oui, la mort, à l'instar du communisme -ou de son avatar socialiste chez certains-, à l'art de toucher tout le monde, indistinctement. Ne parlons ni des Goulags, ni de l'Holodomor. Nous ne serons pas Trolls ce soir béni que diable! Que vous soyez Juif, Arabe, Juif-Arabe, Blanc, Noir ou jaune, tous, nous mourrons un jour.
C'est triste (surtout pour moi), mais c'est comme ça.
Que nous regardions Ushuaia TV, une série B ou le journal télévisé, malheureusement, l'issue est souvent la même. Vous pourriez vivre dangereusement, ou être peinard dans votre coin, la finalité est identique.
Oh, nous pourrions en rire, car, finalement, nous pouvons rire de tout, n'est-ce pas? Enfin, je pense.
Non, j'en suis sûr. Entre nous, en tout cas. J'eus tellement de retours positifs pour mon article sur l'initiation de l'enfant sur l'eau de là (à ne pas confondre avec le vin d'ici, qui semble plus gouleyant)... que la question ne se pose même pas.
Cette heure est décidément grave.
Car, si la mort est un sujet comique, que dire des sujet plus polémiques, comme ce foutu pied de table qui traîne là ou je mets les miens lorsque je suis en chaussettes? Ou encore ce drôle de goût qu'à le jus d'orange le matin après s'être brossé les dents? Que dire de l'inventeur pervers du fameux fil rouge? Entend-ton les médias parler du puissant lobby des fabricants d’allumettes, qui mettent les allumettes du mauvais coté de la boite, et qui nous fait passer pour des maladroits lorsque nous voulons allumer les chandelles lors de notre souper en amoureux avec madame, et qu'elles tombent éparpillées dans notre assiette de soupe au lieu de se trouver sur le dessus de cette saloperie de boite? Pourquoi mon paquet de chips ne tombe t-il pas, alors que j'ai bien mis une piécette dans ce foutu distributeur?
Entre saboteurs, empêcheurs de tourner en rond et autre couacs nous rappelant que si Dieu n'avait pas abusé de Westmalle lors de la création, nous serions quand même mieux.
C'est vrai qu'un regard autour de nous, et beaucoup de choses nous rappellent que rien n'est parfait.
L'autre jour encore, j'étais en train de démonter le petit lit du petit (oui, vous avez bien lu: il a un grand lit maintenant, je prends coups de vieux sur coups de vieux pour l'instant), me rendant compte que je devait avoir un tournevis cruciforme ET un tournevis plat en plus des clefs Allen.
Bon, je ne sais pas quel ingénieur détraqué du système neuronal à pu pondre un idée pareille, mais il fallait autre chose qu'un marteau et un burin pour démonter la chose. Il aurait fallu bac plus trois et de la puissance intellectuelle pure pour le faire sans plans, en plus de l'outillage pléthorique sûrement poussé par les lobbies de fabricant d'outils de bricolage en concertation avec les fabricants de meubles.
Et c'est là que je me rendis compte que ma chère et tendre belle-mère, que nous appellerons Endora pour faciliter la lecture du message, rangeait mes outils également.
Impossible de remettre la main sur mes tournevis.
Heureusement, n'ayant raté que très peu d'épisodes des aventures d'Angus Mac Guyver, je pus me débrouiller avec un cure-dent, une bouteille de crème fraîche ainsi qu'une brosse. Je n'ai peut-être pas une coupe mulet, mais je ne suis finalement pas si maladroit de mes mains.
Après avoir poussé quelques jurons que la morale ne me permet pas de retranscrire ici, le lit fût démonté.
Pensant, à juste titre, avoir mérité une bonne petite Westmalle pour le travail accompli, ma chère et tendre moitié vint me demander de pendre de menues breloques au mur.
Qui d'un tableau, d'un cadre ou autre bibelot d'un kitsch douteux comme Peter, je dus donc me résoudre à sortir la foreuse.
Un bel objet. Massif, puissant. Sexy. Et je sais de quoi je parle.Mais une foreuse, aussi belle soit-elle, à besoin de mèches afin de remplir son office (et non son orifice, comme le disait encore malicieusement Marc Drocel hier soir dans Philosophies sur Arte).
Mais là, second drame de la journée: impossible de mettre la main sur les mèches! Sûrement un coup d'Endora!
Me voyant mal faire des trous à la main, je dus donc postposer la séance de pose de ces objets au goût douteux sur les murs encore maculés de notre maison. Finalement, cela tombait bien, j'eus presque envie de remercier belle-maman, que le petit surnomme affectueusement Granny, probablement en référence à légère odeur d’Épicéa que toute personne d'un certain âge commence à dégager.
Libéré de mes obligations masculines, je pus vaquer librement à mes occupations hautement intellectuelles, à savoir, regarder la télévision, sur laquelle les programmes du moment semblaient, pour une fois, propices à la relaxation: Top Gear présentait la fameuse Pagani Huayra, et je me laissais emporter par la douce mélodie du V12 quand tout à coups, mon fiston se rappela à mon souvenir.
Papa, je veux regarder Mickey siteupé!
Grmbl. Fils indigne, me dis-je en lui expliquant pour la énième fois que Mickey n'était sûrement pas fait pour un enfant aussi jeune que lui.
En effet, du haut de ses trois années d'existence, voir une souris anthropomorphe voler des œufs à une innocente autruche ou tuer des fantômes, ne doit pas laisser les neurones sans séquelles.
Mais son sourire angélique, la lueur de gentillesse, le "siteupé" à la fin de la phrase ont achevé de me convaincre.
Au hasard d'une de mes lectures, je vis avec bonheur que les parents ont presque le droit de s'asseoir sur leurs principes. Et je dois avouer, que depuis, je vais mieux, merci. On retournera peut être une fois à Eurodisney tiens.
En attendant, je vais couper mes caillets. Question de passer Nowel au chaud.
Et Joyeux Noël, au fait.
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