Kikoolol les zaminches !
Oui, je me fais aussi rare que le soleil ces
derniers temps, mais ne vous inquiétez pas, ce n’est rien de personnel contre
vous.
En ces temps d’an neuf, moult péripéties, beaucoup
de travail, et peu de temps à moi, pour changer un peu. Heureusement, je ne
vous oublie pas. Je vous souhaite donc
de meilleurs vieux, car l’année nouvelle vient avec son cortège de mauvaises
nouvelles, dont notre inéluctable approche vers notre fin qui se fera sous forme
plus ou moins variée, mais, néanmoins soulignera notre obsolescence programmée.
De plus, je commence cette année par un
terrible constat : non, Walt Disney
n’est pas le sinistre vicieux dont je décrivais l’œuvre l’année passée. Et
il est important de savoir reconnaître ses erreurs. Donc, je m’excuse pour les
Fans de Disney : Non, ce n’est pas violent, c’est juste dans l’ordre des
choses, en plus d’être une bonne valeur morale pour l’enfance.
Car oui, d’après mes pauvres connaissances
littéraires, et, surtout, après être tombé (sans douleurs, heureusement) sur la
version originale de la belle au bois dormant, de Basile Giambattista, je peux
dire avec force : Disney, c’est peut
être nul, mais c’est moins violent qu’il n’y paraît.
Et oui, étonnement, enfers et plexiglas. Dur
constat en ce début d’année.
Ainsi, si la belle au bois dormant est un rien
cucul la praline (et non caca chocolat) voire complètement niais, Walt a bien pris soin d’enlever les parties de
l’histoire qui ne seraient plus dans l’air du temps.
Reprenons la belle au bois dormant.
Dans l’histoire
originale, la belle s’endort pour cent ans, après s’être piqué
le doigt à un fuseau. Je passe la partie
de l’histoire avec les marraines lors de la naissance, car je me fais déjà
violence pour vous raconter du Disney.
Ah, non, ce n’est pas la version Disney ici.
Elle s’endort. Thalie fait donc un gros dodo (de fait, son prénom
est ridicule, mais nous nous égarons, ce n’est point le sujet du…sujet… Enfin,
nous nous comprenons). C’est là qu’intervient notre prince charmant, qui en
fait est déjà un roi, qui plus est, marié. Découvrant le château abandonné, ou
tout semble figé dans le temps (car tel était le cas : la fée « marraine »
ayant figé tout le monde jusqu’au réveil de madame), trouva la belle endormie
dans sa chambre.
Contrairement à la version édulcorée de Walty-chéri, le bon roi prend un peu de
bon temps avec la jeune fille endormie, et s’en retourne sur ses terres, s’affairer
à des occupations plus royales.
De ce viol (appelons un chat un chat, ou un
lapin un lapin si on aime la Chimay), naîtront deux enfants. Cherchant à téter
le sein de leur narcoleptique maman, ils trouvèrent un doigt à sucer, et par
chance, enlevèrent l’écharde qui maintenait Thalie dans ce sommeil sans fin.
A son réveil, le roi, devenu veuf (quelle
chance pour la morale!), prend en charge Thalie et ses enfants. Parti en chasse (le conte
ne dit pas de quel gibier, kof kof), la
belle mère du roi, n’ayant pas en odeur de sainteté la progéniture et la
nouvelle reine, décida de les manger (ah, détail : la belle mère est une
ogresse, vous l’aurez sûrement deviné). Après un retour impromptu du roi, la
méchante belle mère meurt dans un chaudron plein de vipères et d’autres
serpents, qu’elle avait fait préparer afin de tuer le cuisinier qui sauva les
deux enfants, la reine, ainsi que la morale de ce conte.
Bon, c’est un peu décousu, mais il faut gagner
du temps ; allez acheter un exemplaire des contes de Grimm, ça doit se
trouver dedans (et, chose intéressante, pas dans la version déjà gentillette de Pernaut).
Renseignements pris, ce n’est pas le seul
conte édulcoré par Disney-sucrette :
Trouvez l’original de Peter pan, relisez la fin de Pinocchio, ou encore la vengeance de Blanche
neige. D’où sortent le chasseur et le bûcheron dans
le petit chaperon rouge ? Ils n’existaient pas dans le conte « de
base »! Car oui, le chaperon et mère grand finissent bel et bien dans l'estomac du Canis Lupus, mais jusqu'à digestion complète.
Bref,
merci Waltinet de nous épargner cette
violence gratuite et glauque, et, à la place nous donner un spectacle de
premier ordre, à mil lieues de Quentin que j’affectionne pourtant tellement.
A leur décharge, les contes de l’époque
servaient à l’éducation des enfants. Ainsi, autant Blanche neige prépare la
fillette à l’adolescence (enfin, c’est ce que les professeurs nous disent),
autant le petit chaperon rouge explique bien aux enfants qu’il ne faut pas se
promener seul dans les bois à une
époque, ou, les attaques de loups sur les enfants étaient légion. Donc
tout est bien qui finit bien, et ce dans le meilleur des mondes ! (le mien
qui plus est)
Les mamans peuvent arrêter de lire ici, et
aller repasser le linge. Il ne va pas se repasser tout seul que diable ! (Si il est déjà repassé, pensez à faire la vaisselle. Comme le disait toujours ma maman: "Dans une maison, il y a toujours à faire pour une femme"! Ah, qu’elle avait raison! Sainte femme)
Spectacle de premier ordre, donc, mais surtout éducatif.
Merci Walt de nous rappeler que les femmes doivent être à la cuisine, se faire
belle pour leurs maris, être gentilles, faire le ménage et surtout être fidèle! Ce n’est pas de moi, c’est même une analyse
très sérieuse.
Et pas la seule. Bon, j’ai pris un lien
pourri pour illustrer, c’est pour les mamans qui n’auraient pas compris qu’il
fallait s’arrêter avant et aller faire le linge. Sachez que même à Harvard, des
études sérieuses ont montré que Walt Disney avait vraiment tout compris sur le
sujet de la place de la femme dans la société. Nous ne pouvons finalement, que
le féliciter, et l'acquitter de toutes les charges qui pèsent contre lui.
Ah, la société Américaine des années 50’, quel bonheur. Nostalgie !
Quel début d’année les amis ! Je suis
perdu. Le petit, peut-il finalement regarder Disney, ou ferait-il mieux d’entamer
la trilogie du Dollar ? Que choisir entre Pocahontas et Kill Bill ?
Tutute ou Westmalle ? Je ne sais
plus.
Devrais-je le laisser choisir ?
Ca m’étonnerait, la débilité infantile dont il
peut parfois faire preuve me sidère tous les jours. Cet imbécile heureux à
toujours l’air content de taper sur son radiateur avec le marteau de Thor
offert par Dame Ygraine.
Enfin, d’aucuns diront : le radiateur, c’est toujours mieux que les murs. Je ne peux leur donner Thor (oui, bonne résolution à prendre pour 2014 :
arrêter les vannes pourries).
Donc, c’est décidé : le petit devant Kill
Bill, et Madame devant Disney. Le petit avec un marteau, madame avec le fer à
repasser. La logique pure, merci Walt.
Bienvenue
donc en cette année deux mil quatorze, année du Cheval chez nos amis Chinois, année
du doute par ici. Bon, pour le cheval, en 2013, nous avions déjà donné. C’était
un peu l’année Spanghero. Pour une fois que les Chinois ont du retard sur ces
pauvres Européens.
Enfin, ce n’est pas tout cela, mais étant
donné la pause du réchauffement climatique, et le cri d’alarme que lancent
certains scientifiques, je vais aller couper des caillets. Car oui mes amis, comme je le dis depuis le début, nous
allons entrer dans une période de glaciation. Probablement petite, certes, mais
froide quand même. Digne d’un minimum de Maunder,
à en croire les spécialistes.
Enfin, des spécialistes, des vrais, pas comme ces crypto-bobo-écolo-gauchos-maçons qui voudraient nous faire croire
que manger de la viande nuit à la reproduction des drosophiles en Patagonie
méridionale tout en augmentant l’effet de serre, et que rouler en Diesel
diminue le prix médian des Jeans achetés à la chaîne du même nom.
Oh, je suis courroux, non pas en Guyane, mais
vous le sentez quand même. Mais c'est normal, une des résolutions prise à la va-vite à l'aube de ce premier Janvier fût d'arrêter de fumer. Je suis donc un peu stress et nervosité, malgré le fait que je me réserve le droit à une petite pipe de temps en temps. Que les esprits graveleux s'éloignent, il s'agit bien de pipe.
Allez, il est temps pour moi de prendre congé, et de
vous souhaiter le meilleur pour 2014.
Et
n’oubliez pas vos caillets, il fera
froid. Foi de Gibbon !
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