Kikoolol les zaminches!
Comme votre oeil perçant de Fennec roux des steppes Orientales de la Flandre mésopotamienne l'aura remarqué, je suis fort locutions latines pour mes titres ces derniers temps.
Non pas que je sois un latiniste convaincu, ou même un amoureux de l'époque glorieuse des Césars, mais simplement: ça poutre. Et cela m'attire sûrement pléthore de romanistes sur ce présent blog.
Bien que la lecture de mes statistiques de consultations ne me conforte: vive les States (prononcez Staïtes).
Cela ne peut sûrement être le message sur l'histoire de la création de la Belgique, les amerloques ne sachant même pas placer ce foutu pays sur une mappemonde.
C'est probablement dû aux planches des twalettes ou autres histoires nostalgiques sur les mines de sel.
Ils aiment le sel ces gens là.
Sur leur donuts. Avec du Ketchup.
Mais ce n'est pas le sujet du présent message.
Comme le dit si bien le titre, nous allons parler épicurisme.
Enfin, si vous avez compris le titre bien sûr.
Oui mes amis, épicurisme. (ayez toujours en tête le fait de parler haut et fort en lisant, comme Nicolas, quand je dis "oui mes amis": c'est du plus bel effet)
A l'aube d'un hiver que d'aucuns qualifient déjà de froid, au lendemain d'un été que certains qualifient -à raison- de pourri, mais surtout à la veille de vacances placées sous le signe de fête de la royauté, il est bon de se rappeler les bons principes de la vie: l'épicurisme.
Tout un programme. Épicure, saint homme!
Je pensai à ce sujet de message fort intéressant ce matin, lors de ma prise de sang bi-annuelle.
Drôle d'idée, me diriez vous. Et pourtant.
Comme vous le savez déjà, j'ai une certaine phobie des piqûres, et tourne de l'oeil à la vue de l'engin qui sert à extraire mon précieux fluide rouge bordeaux (ou bourgogne, c'est selon la veille) de mon corps à peine éveillé.
Mais aujourd'hui, c'était fort bordeaux. Avec quelques particules fines en suspension, et de la pourriture noble meublant les bords de l'outil de torture.
De toute évidences, un grand cru.
D'ailleurs, mon médecin n'a pas manqué de me féliciter au sujet de la robe. Et dieu-x- sait -savent?- si je ne suis point un travesti.
Un fin connaisseur, vu la rougeur de son nez.
Donc ma douloureuse journée commença par une horrible piqûre.
En humaniste que je suis, j'eus la grandeur d'esprit de penser aux autres, qui, comme moi, devaient passer un moment dans la douleur.
En effet, qui d'une personne sur une table d'opération, qui d'une veuve se faisant amputer le bras gauche, qui d'un enfant à qui l'on enlève les amygdales...tant de personnes dans la souffrance, et aux quelles nous ne pensons jamais.
Alors qu'il y a tant de gens pour s'émouvoir de la faim dans le monde, personne ne pense aux gens dans la vraie souffrance!
Moi aussi j'avais faim!
Une prise de sang, ça se fait à jeun que diable!
M'en suis-je plains? non!
Bon. Remettons les choses dans le bon ordre, diantre!
Bref. Je pensais à tout ces gens, recevant d'infâme injections diverses, des suçotements affreux par ces horribles objets de torture que sont les seringues. C'est drôle que c'est souvent dans des moments d'intense solitude (bien que ma femme eût pris congé afin de me reconduire dans mes pénates au cas où), que nous pensons aux malheurs des autres.
Et c'est donc là que j'en vins à mes compagnons de piqûres et d'infortune.
Par ce jeu de mots douteux, j'aimerais vous faire partager la philosophie de cet ami, dont je n'ai eu l'honneur d'être le contemporain, mais dont je partage en tout points les idée modernes et innovantes.
Je ne vous ferai pas l'insulte suprême de vous conter l'histoire du noble philosophe, Ô combien connu et reconnu à travers le monde et dans les cercles estudiantins -ou policiers-, cela serait qu'une sorte de surcouche sur l'existant.
Et dieux sait que j'abhorre les surcouches. L'OSI est déjà bien suffisante pour le monde.
Mais là, il faut connaître, je vous le concède à regrets.
Non, je m'en vais vous conter, avec moult détails et anecdotes croustillantes, l'histoire de Tristan Le téméraire, qui n'est autre que la personne qui inventa le scrutin particratique à la Belge. C'est autrement mieux foutu que l'histoire de la couche OSI diront les non-initiés.
Certes.
Quoique.
Ce sujet, de prime abord, peu intéressant, est une source d'énormes problèmes actuels par chez nous (entendez: la Belgique). Et cela à directement à voir avec l'épicurisme, vous verrez. Et accrochez vous, le peu de culture historique que vous possédez vous permettra de faire les liens.
Tristan le Téméraire naquit en 1834 dans une famille de paysans moldave installés dans le kibboutz -fort connu- de Hannut-sur-Escaut.
Pour replacer le contexte, lors de la grande famine de 1845, la plupart des paysans des kibboutz wallons étaient pauvres, et n'avaient rien à se mettre sous la dent. Ou, le chicot, c'est plus à propos.
De disette en disette, ces pauvres gens n'avaient pour seule solution de creuser le sol, et extraire du charbon afin de le revendre aux expatriés Chinois, faisant commerce de la soude caustique, comme l'humour du même nom.
Mais, nous nous égarons.
Le jeune Tristan, tout paysan qu'il était, ne manquait pas de finesse et de subtilité afin de faire survivre sa famille.
Entre la revente de marrons cuits -les faisant passer pour des morceaux de charbons à ses amis bridés-, et la lecture, qu'il faisait à ses nombreux frères et soeurs, devint un tribun fort respecté dans son village, et fût vite chargé de la lecture du seul journal arrivant entier au village.
Bien que fort peu instruit, il était très débrouillard, et était capable d'inventer de fort belles histoires en lieu et place de l'information présente dans le-dit journal -qui soit-dit en passant, était grignoté par les postiers, affamés eux aussi, et arrivait par guenilles au village-. Bon, les guenilles de journaux ressemblaient fort à l'uniforme postal de l'époque.
Et, ce, même, encore, de nos jours. Mais nous sommes hors-sujet.
Il eût bien vite la place -fort enviée à l'époque- de scribe du bourgmestre (l'équivalent actuel du maire en France).
De scribe, il devint conseillé, de conseillé, il devint consul honoraire. Et de consul honoraire, il devint palefrenier du sceau, de palefrenier du sceau, il passa maréchal du savoir, et de maréchal du savoir... bourgmestre.
Ayant enfin mot à dire lors de l'assemblée annuelle des bourgmestres, sorte de grosse guindaille pré-estudiantine, il put enfin mettre à exécution son sinistre plan machiavélique.
Lors de l'assemblée réunissant tous les bourgmestres de l'époque (citons entre autres: Jean-Louis d'Orléans, Ménard Ier -roi du Minitel-, ou encore Rémy -le prince du petit Grégory-), il réussit -aisément- à les convaincre que bourgmestre était, finalement, une foutrement bonne position.
Afin de garder ce poste au plus longtemps, il émirent l'édit de Bousval (et non: émirent d'Arabie, ça n'a absolument rien à voir: ce sont ceux qui ont déjà gagné le monopoly géopolitique), afin de garder leurs postes: soit on était élu, soit on ne l'était pas. Mais on gardait quelque soit le résultat du vote, sa position actuelle.
L'assemblée, conquise, debout, applaudissant à tout rompre, leva son verre au dieu Xoos, dont je vous raconterai l'histoire plus tard, et vota cette nouvelle proposition a l'unanimité.
Pas bête hein!? Je vous le disais, ce Tristan était un futé.
Pour faire dans le simple -je sais que des professeurs d'histoire nous lisent-: "reprezentz, sahib Moureau", Tristan mit en place un système où -attachez-vous, ça va secouer-: le scrutin à la proportionnelle serait annihilé par la résultante de la P-value de la valeur médiane en prenant compte de la distribution de probabilité en fonction de la courbe de Jean-Louis Gauss.
Bref. Personne n'eût rien compris. Surtout parmis le peuple de l'époque, qui, il faut bien l'admettre, était peu familier avec les termes de statistique moderne*. Tout comme nos historiens contemporains.
Il faut avouer que, finalement, les cours d'histoire se rapprochent plus du par coeur que de la logique. Mais nous nous égarons.
Enfin, nous non plus nous ne comprenons rien, en fait.
Donc, comme demandé par le parti de l'opposition de l'époque: si vous avez quelque chose à redire sur le système: une seule adresse, une seule solution: 3615:code opposition sur votre minitel.
Cela n'a, malheureusement jamais rien donné.
Comme quoi, finalement, nous n'avons que ce que nous méritons.
Et ce n'est pas Berthier qui me contredira.
On ne l'a pas volé.
Puis broquette, quoi!
Cet hiver, il commence vraiment a cailler.
Ne serait-il pas temps d'aller couper des caillets?
Oui, la chute est facile, mais perdre une paire d'As contre 8-10 dépareillés, finalement, ca remet les choses en place: je bosse demain, puis madame m'attend au lit.
N'oubliez pas: l'hiver sera rude!
* Cela me fait penser à une anecdote personnelle: un de mes condisciples lors de l'un de mes cours à l'institut Paul-Lambin -enterré dans le village de Tillier, à visiter -a-bso-lu-ment- par ailleurs-, expliqua à notre professeur de statistiques que c'était elle, la P-value. Mais cela est hors propos, et José, si tu nous lis, une pensée pour toi.
mercredi 31 octobre 2012
samedi 20 octobre 2012
causons del gatte -La Belgique expliquée aux masses occultes-
Kikoolol les zaminche!
Et oui, ne changeons pas un titre qui gagne. Le mot kikoolol doit bien m'apporter quelques lecteurs, statistiquement parlant.
A l'heure ou je vous écris, nous pouvons bien dire qu'un pan de notre civilisation vient de s'écrouler.
En effet, l'heure est grave.
Je vois que les lecteurs attentifs auront remarqué que l'heure ou j'écris ce blog est souvent grave. Heureusement que le pelot moyen dort à cette heure. Il ne saurait supporter.
Plongés en ce mois d'octobre, nous observons des températures dignes d'un mois de juillet à la côte Belge, notre gouvernement n'est pas encore tombé et la fille d'Agénor n'est toujours pas morte. Et pour ne rien gâcher, je suis de bonne humeur. Bon, c'est sûrement grâce à ma dernière compilation de J-pop, la musique conditionnant fortement mon humeur. Cela à le mérite d'être souligné, malgré la désapprobation ostensible de ma chère moitié. Elle n’apprécie guère mes choix musicaux en ce moment, mais ce n'est pas le sujet du présent message.
Ce message, sera, une fois n'est pas coutume, aussi culturel qu'instructif, pour vos esprits émerveillés par mon sens inénarrable de l'observation.
En effet.
En tant qu'être pragmatique, louant une admiration sans failles pour la science, me gaussant de toutes les sciences flasques humaines , et empreint d'une admiration sans bornes aux grands tribuns de ce monde -bien que cela puisse entrer en contradiction avec mes principes-, je vais vous expliquer, une bonne fois pour toutes, pourquoi Cabrel avait bien raison en disant "c'était mieux avant". Pas que j'aime l'homme, ou encore le chanteur.
Non.
Je suis quand même un homme de goûts.
Non. Mais j'aimerais éclaircir certains points.
Des points cruciaux, des points dont l'importance relèvent de la raison d'état.
Je pourrais parler de la nécessité impérieuse d'une dictature intra-Européenne, ou encore des bienfaits de l'EPO sur les coureurs cyclistes, mais nous serons pas sérieux à ce point là.
Nous allons faire dans le simple. Le tout venant, comme dirait Maître Folace.
Bon, l'allusion faisant appel à une culture devenant rare de nos jours, nous allons faire dans le niveau low cost de la culture, mais en restant néanmoins dans des frontières culturellement honnêtes.
Ce message est écrit pour parfaire votre culture, et surtout pour trouver cette putain de réponse.
Ce putain n'est pas vulgaire, c'est une forme de ponctuation. Fort usitée dans le sud de la France, si je ne m'abuse.
Oh, nous n'allons pas tomber dans la facilité. Nous allons expliquer le pourquoi du comment, du comment se-fait-ce de cette fameuse dichotomie typiquement Belge de la scission des peuples.
Ah, prenez un Dafalgan si vous n'êtes pas prêts. Nous allons nous plonger dans l'histoire du peuple Belge.Et accrochez vous, ça sera long.
Oubliez les acquis magistraux, oubliez les cancans des médias, et lisez attentivement ce qui suit.
La vérité est en ce blog, mes amis, c'est moi qui vous le dit.
Pour commencer, il faut savoir que la Belgique est un peu une erreur. Non pas due à la forme de ses frontières, qui en fait un pistolet aussi ridicule que la dernière trouvaille de la FN de Hertal, mais bien une erreur historique.
Après la guerre des puissants d'Europe, la fille d'Agénor que vous connaissez si bien (sic confer infra), il fallut placer quelques états neutres et indépendants (enfin... indépendants...) afin de faire une sorte de tampon entre les puissances économiques et militaires de ce continent. Un peut comme nous usons d'une couette contre le froid. Bref, un état pigeon en cas de guerre, permettant de prévoir le coup pour ... les plus grands.
Ce pays était alors composé des Pays-bas et du royaume de Belgique actuel.
La scission entre les Pays-bas et la Belgique fut un épisode sanglant et héroïque. Une guerre que nul homme ne peut imaginer. La prise de Bien Dien Phu fut une partie de bowling comparée à la prise de l'indépendance du pays fondateur de la sainte Frite.
Tout commença banalement. A l'instar du Mac Guffin de la première guerre mondiale (rappelez vous, l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand, dont le nom ridicule fût passé aux oubliettes, pour ne garder, dans l'histoire, que le titre, afin d'en faire une sauce succulente avec une entrecôte de cheval, j'en salive rien qu'à vous la conter), un Mac Guffin fût également utilisé par les Belges afin d'entrer en guerre contre ces Bataves.
Et Batave n'est pas une insulte, rassurez-vous.
Le prétexte de la guerre, bien que banal, est le reflet de l'opposition des deux peuples, encore actuellement.
Lors de l'intronisation de Guillaume d'Orange d’assaut (oui, c'est devenu Nassau pour calmer les velléités intra-Benelux par après), une fricadelle fut jetée à la figure du grand Mufti d'Amsterdam par un dénommé Louis de Potter. Le frère de Harry, qui deviendra célèbre pour ses livres, et sa position particulièrement enviée dans la dynastie des Windsor.
Ce jet de Fricadelle, insulte suprême à l'époque -un peu comme le jet de chaussures, au moyen orient actuellement-, démarra un incident diplomatique allant aboutir à une guerre sans merci, se soldant par une victoire écrasante du plat pays contre... euh... le plat pays.
Enfin, revenons à nos moutons.
Après ce jet de Fricadelle, le grand mufti, courroucé par tant de mépris, décréta une Fatwa interdisant le port ou la vente de Fricadelle à toute personne ressortissante du pays.
Une sorte de répression économique était en train de s'installer entre la Belgique de les Pays-bas. En effet, la Belgique étant le premier producteur de Fricadelle au monde en 1829 -rappelez vous les merveilleux tableaux de Vermeer, représentant les magnifiques plantations de fricadelles dans les polders du Zout au coucher de soleil-, cette interdiction allait entraîner la perte du premier importateur de Fricadelle européen.
Car oui, mes amis, les Pays-Bas, étaient les premiers importateurs de Fricadelles. Et-ce, encore aujourd'hui.
Nous vous étonnez vous pas de l'entente cordiale qui reste entre ces deux pays?
C'est tout simplement la Fricadelle qui tisse ce fin lien entre nos deux cultures.
Cette Fatwa fût le commencement.
Après l'interdiction de l'import des bulbes de Tulipes dans l'actuelle Belgique suite au crash de la première bulle économique de notre histoire - google est votre ami si vous êtes perdus-, la guerre fut déclarée.
La première escarmouche eût lieu à Haacht-sur-Semois. Mieux connue aujourd'hui sous le nom de Arlon. Bien que la Semois n'y passe plus, il faut savoir qu'à l'époque, Arlon était un grand port fluvial, dont l'économie internationale était tourné vers l'export de tabac. De nos jours, la Semois prend un chemin différent, et ne passe plus par l'ancienne capitale du duché d'Arlon, mais cela est dû aux travaux titanesques entrepris par Jean-Louis Vauban, afin de creuser un canal pour d'alimenter Bouillon en eau, afin de faire un potage digne de ce nom. Mais cela est une autre histoire.
Les pays-bas attaquèrent la capitale économique des provinces du sud afin d'affaiblir économiquement la future Belgique, et, stopper ainsi les velléités d'indépendance.
En effet, l'ancien pays Belgique-Pays-bas était divisé en deux.
Au nord, les mangeurs de Fricadelles, au sud, les producteurs de Fricadelles.
Soucieux de ne pas se priver d'une source non négligeable de Fricadelle, l'attaque d'Haacht-sur-Semois fût un bon calcul.
C'était sans compter sur la résistance.
Elle commença par s'organiser tout le long de la Semois.
De Vresse à Maubeuge, le peuple commençait à se rebeller. Leurs exportations ne fonctionnant plus, l'argent commençait a manquer.
De plus en plus pauvres, ils fomentèrent la révolution Belge. Afin de juguler le manque d'argent, le réseau de résistance s'organisa. Un réseau clandestin de transport de Fricadelle vit le jour, mais fût malheureusement vite mis à jour.
D'escalade en escalade, la guerre fut ouverte.
Les Pays-Bas envahirent le sud de la Belgique via la Via Appia passant dans le coin, les chars d'assaut de Guillaume étant conçus sur la bonne largeur. Von Runschted n'aura pas fait le même calcul en '45, nous connaissons l'histoire. Ce fût facile.
Le Sud de la Belgique Occupée, le Nord vint en aide. A coups de viandelles et autre poulycrocs, la bataille fut sanglante.
Lors de l'appel de l'ONU, les Mexicains envoyèrent leurs Mexicanos qui aidèrent courageusement la résistance, et une guerre conventionnelle put -enfin- se mettre en place.
La première bataille, si l'on peut-dire, fut celle du grand Canyon de Aywaille. Près de l’île du même nom.
Les Pays-bas envoyèrent huit sous marins dans la Semois afin de couler les porte-conteneurs de tabac provenant de Haacht-sur-Semois, et coulèrent pas moins une cinquantaine d'entre eux.
La coupe était pleine.
Les provinces du Sud envoyèrent leurs Mig-27 bombarder Amsterdam-sur-Meuse (mieux connue aujourd'hui sous le nom de Maastricht) , et une sorte de respect mutuel fut engagé.
Les deux belligérants pouvant enfin estimer leur forces mutuelles, la guerre fût enfin atténuée.
En effet. La force de frappe des Provinces du Sud et celle des bouffeurs-de-fricadelles s'annulait.
Une armistice -à-la-vas-y-comme-je-te-pousse fût signée.
La Belgique fût.
Et voila.
C'est pas plus compliqué que çà.
Ah, si. En fait ,ces bouffeurs de fricadelles, nous en veulent toujours.
Chaque été, ils viennent avec des maisons mobile sur nos routes afin de nous montrer qu'ils sont chez eux.
Et, nous, en bons Belges...on s'en fout.
Et c'est pas plus mal: on va bientôt instaurer la vignette.
Et pan!
Vous allez me dire, mais cela n'a rien à voir avec cette fameuse dichotomie typiquement Belge de la scission des peuples.
Je vous dirais oui.
Mais le problème, c'est que comme toujours, on n'a jamais ce qu'on veut.
Au nord, on mange des Fricadelles, et, au sud, on coupe des Caillets.
Pour l'histoire, en fait, la question, nous la connaissons toujours, non?
Sauf si cette putain de réponse est 42...
Par ce que ça... ça devient compliqué...
J'aimerais néanmoins donner un fifrelin d'indice de réponse: La Classe Américaine?
Ce n'est sûrement pas le fifrelin que vous attendiez, mais je pense que la question...est en chacun d'entre vous.
Mais nous devenons trop philosophes, il est l'heure d'aller couper des Caillets, on est déjà en octobre, que diable!
Et oui, ne changeons pas un titre qui gagne. Le mot kikoolol doit bien m'apporter quelques lecteurs, statistiquement parlant.
A l'heure ou je vous écris, nous pouvons bien dire qu'un pan de notre civilisation vient de s'écrouler.
En effet, l'heure est grave.
Je vois que les lecteurs attentifs auront remarqué que l'heure ou j'écris ce blog est souvent grave. Heureusement que le pelot moyen dort à cette heure. Il ne saurait supporter.
Plongés en ce mois d'octobre, nous observons des températures dignes d'un mois de juillet à la côte Belge, notre gouvernement n'est pas encore tombé et la fille d'Agénor n'est toujours pas morte. Et pour ne rien gâcher, je suis de bonne humeur. Bon, c'est sûrement grâce à ma dernière compilation de J-pop, la musique conditionnant fortement mon humeur. Cela à le mérite d'être souligné, malgré la désapprobation ostensible de ma chère moitié. Elle n’apprécie guère mes choix musicaux en ce moment, mais ce n'est pas le sujet du présent message.
Ce message, sera, une fois n'est pas coutume, aussi culturel qu'instructif, pour vos esprits émerveillés par mon sens inénarrable de l'observation.
En effet.
En tant qu'être pragmatique, louant une admiration sans failles pour la science, me gaussant de toutes les sciences
Non.
Je suis quand même un homme de goûts.
Non. Mais j'aimerais éclaircir certains points.
Des points cruciaux, des points dont l'importance relèvent de la raison d'état.
Je pourrais parler de la nécessité impérieuse d'une dictature intra-Européenne, ou encore des bienfaits de l'EPO sur les coureurs cyclistes, mais nous serons pas sérieux à ce point là.
Nous allons faire dans le simple. Le tout venant, comme dirait Maître Folace.
Bon, l'allusion faisant appel à une culture devenant rare de nos jours, nous allons faire dans le niveau low cost de la culture, mais en restant néanmoins dans des frontières culturellement honnêtes.
Ce message est écrit pour parfaire votre culture, et surtout pour trouver cette putain de réponse.
Ce putain n'est pas vulgaire, c'est une forme de ponctuation. Fort usitée dans le sud de la France, si je ne m'abuse.
Oh, nous n'allons pas tomber dans la facilité. Nous allons expliquer le pourquoi du comment, du comment se-fait-ce de cette fameuse dichotomie typiquement Belge de la scission des peuples.
Ah, prenez un Dafalgan si vous n'êtes pas prêts. Nous allons nous plonger dans l'histoire du peuple Belge.Et accrochez vous, ça sera long.
Oubliez les acquis magistraux, oubliez les cancans des médias, et lisez attentivement ce qui suit.
La vérité est en ce blog, mes amis, c'est moi qui vous le dit.
Pour commencer, il faut savoir que la Belgique est un peu une erreur. Non pas due à la forme de ses frontières, qui en fait un pistolet aussi ridicule que la dernière trouvaille de la FN de Hertal, mais bien une erreur historique.
Après la guerre des puissants d'Europe, la fille d'Agénor que vous connaissez si bien (sic confer infra), il fallut placer quelques états neutres et indépendants (enfin... indépendants...) afin de faire une sorte de tampon entre les puissances économiques et militaires de ce continent. Un peut comme nous usons d'une couette contre le froid. Bref, un état pigeon en cas de guerre, permettant de prévoir le coup pour ... les plus grands.
Ce pays était alors composé des Pays-bas et du royaume de Belgique actuel.
La scission entre les Pays-bas et la Belgique fut un épisode sanglant et héroïque. Une guerre que nul homme ne peut imaginer. La prise de Bien Dien Phu fut une partie de bowling comparée à la prise de l'indépendance du pays fondateur de la sainte Frite.
Tout commença banalement. A l'instar du Mac Guffin de la première guerre mondiale (rappelez vous, l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand, dont le nom ridicule fût passé aux oubliettes, pour ne garder, dans l'histoire, que le titre, afin d'en faire une sauce succulente avec une entrecôte de cheval, j'en salive rien qu'à vous la conter), un Mac Guffin fût également utilisé par les Belges afin d'entrer en guerre contre ces Bataves.
Et Batave n'est pas une insulte, rassurez-vous.
Le prétexte de la guerre, bien que banal, est le reflet de l'opposition des deux peuples, encore actuellement.
Lors de l'intronisation de Guillaume d'Orange d’assaut (oui, c'est devenu Nassau pour calmer les velléités intra-Benelux par après), une fricadelle fut jetée à la figure du grand Mufti d'Amsterdam par un dénommé Louis de Potter. Le frère de Harry, qui deviendra célèbre pour ses livres, et sa position particulièrement enviée dans la dynastie des Windsor.
Ce jet de Fricadelle, insulte suprême à l'époque -un peu comme le jet de chaussures, au moyen orient actuellement-, démarra un incident diplomatique allant aboutir à une guerre sans merci, se soldant par une victoire écrasante du plat pays contre... euh... le plat pays.
Enfin, revenons à nos moutons.
Après ce jet de Fricadelle, le grand mufti, courroucé par tant de mépris, décréta une Fatwa interdisant le port ou la vente de Fricadelle à toute personne ressortissante du pays.
Une sorte de répression économique était en train de s'installer entre la Belgique de les Pays-bas. En effet, la Belgique étant le premier producteur de Fricadelle au monde en 1829 -rappelez vous les merveilleux tableaux de Vermeer, représentant les magnifiques plantations de fricadelles dans les polders du Zout au coucher de soleil-, cette interdiction allait entraîner la perte du premier importateur de Fricadelle européen.
Car oui, mes amis, les Pays-Bas, étaient les premiers importateurs de Fricadelles. Et-ce, encore aujourd'hui.
Nous vous étonnez vous pas de l'entente cordiale qui reste entre ces deux pays?
C'est tout simplement la Fricadelle qui tisse ce fin lien entre nos deux cultures.
Cette Fatwa fût le commencement.
Après l'interdiction de l'import des bulbes de Tulipes dans l'actuelle Belgique suite au crash de la première bulle économique de notre histoire - google est votre ami si vous êtes perdus-, la guerre fut déclarée.
La première escarmouche eût lieu à Haacht-sur-Semois. Mieux connue aujourd'hui sous le nom de Arlon. Bien que la Semois n'y passe plus, il faut savoir qu'à l'époque, Arlon était un grand port fluvial, dont l'économie internationale était tourné vers l'export de tabac. De nos jours, la Semois prend un chemin différent, et ne passe plus par l'ancienne capitale du duché d'Arlon, mais cela est dû aux travaux titanesques entrepris par Jean-Louis Vauban, afin de creuser un canal pour d'alimenter Bouillon en eau, afin de faire un potage digne de ce nom. Mais cela est une autre histoire.
Les pays-bas attaquèrent la capitale économique des provinces du sud afin d'affaiblir économiquement la future Belgique, et, stopper ainsi les velléités d'indépendance.
En effet, l'ancien pays Belgique-Pays-bas était divisé en deux.
Au nord, les mangeurs de Fricadelles, au sud, les producteurs de Fricadelles.
Soucieux de ne pas se priver d'une source non négligeable de Fricadelle, l'attaque d'Haacht-sur-Semois fût un bon calcul.
C'était sans compter sur la résistance.
Elle commença par s'organiser tout le long de la Semois.
De Vresse à Maubeuge, le peuple commençait à se rebeller. Leurs exportations ne fonctionnant plus, l'argent commençait a manquer.
De plus en plus pauvres, ils fomentèrent la révolution Belge. Afin de juguler le manque d'argent, le réseau de résistance s'organisa. Un réseau clandestin de transport de Fricadelle vit le jour, mais fût malheureusement vite mis à jour.
D'escalade en escalade, la guerre fut ouverte.
Les Pays-Bas envahirent le sud de la Belgique via la Via Appia passant dans le coin, les chars d'assaut de Guillaume étant conçus sur la bonne largeur. Von Runschted n'aura pas fait le même calcul en '45, nous connaissons l'histoire. Ce fût facile.
Le Sud de la Belgique Occupée, le Nord vint en aide. A coups de viandelles et autre poulycrocs, la bataille fut sanglante.
Lors de l'appel de l'ONU, les Mexicains envoyèrent leurs Mexicanos qui aidèrent courageusement la résistance, et une guerre conventionnelle put -enfin- se mettre en place.
La première bataille, si l'on peut-dire, fut celle du grand Canyon de Aywaille. Près de l’île du même nom.
Les Pays-bas envoyèrent huit sous marins dans la Semois afin de couler les porte-conteneurs de tabac provenant de Haacht-sur-Semois, et coulèrent pas moins une cinquantaine d'entre eux.
La coupe était pleine.
Les provinces du Sud envoyèrent leurs Mig-27 bombarder Amsterdam-sur-Meuse (mieux connue aujourd'hui sous le nom de Maastricht) , et une sorte de respect mutuel fut engagé.
Les deux belligérants pouvant enfin estimer leur forces mutuelles, la guerre fût enfin atténuée.
En effet. La force de frappe des Provinces du Sud et celle des bouffeurs-de-fricadelles s'annulait.
Une armistice -à-la-vas-y-comme-je-te-pousse fût signée.
La Belgique fût.
Et voila.
C'est pas plus compliqué que çà.
Ah, si. En fait ,ces bouffeurs de fricadelles, nous en veulent toujours.
Chaque été, ils viennent avec des maisons mobile sur nos routes afin de nous montrer qu'ils sont chez eux.
Et, nous, en bons Belges...on s'en fout.
Et c'est pas plus mal: on va bientôt instaurer la vignette.
Et pan!
Vous allez me dire, mais cela n'a rien à voir avec cette fameuse dichotomie typiquement Belge de la scission des peuples.
Je vous dirais oui.
Mais le problème, c'est que comme toujours, on n'a jamais ce qu'on veut.
Au nord, on mange des Fricadelles, et, au sud, on coupe des Caillets.
Pour l'histoire, en fait, la question, nous la connaissons toujours, non?
Sauf si cette putain de réponse est 42...
Par ce que ça... ça devient compliqué...
J'aimerais néanmoins donner un fifrelin d'indice de réponse: La Classe Américaine?
Ce n'est sûrement pas le fifrelin que vous attendiez, mais je pense que la question...est en chacun d'entre vous.
Mais nous devenons trop philosophes, il est l'heure d'aller couper des Caillets, on est déjà en octobre, que diable!
vendredi 12 octobre 2012
sic transit gloria mundi
kikoolol les zaminches,
Je sais que ce titre rébarbatif ne parle qu'à ceux qui ont vu la folle histoire du monde, ou au mieux, les plus latinistes d'entre vous. Et que cela ne m'apportera plus d'amis anglophones sur mes statistiques. Du moins, pour ce message.
Mais bon.
Les titres sont ce qu'ils sont. Surtout si on les comprend.
Vous allez voter ce dimanche. Et moi, en bon demi-Luxo que je suis, je me brosse bien de vos élections communales et régionales.
Oh, je pourrais bien m'inquiéter de la future coalition dans ma commune, mais le CPAS socialiste de la région voulant mettre des HLMs à coté de chez moi, je n'ai pas trop d'inquiétudes sur l'issue du scrutin dans ma commune.
Je pourrais -au contraire- m'inquiéter, mais étant donné que je suis du même avis que mes voisins, j'ai une sorte de procuration morale.
Et tant mieux.
Sinon, comme disait l'autre: "je ne savais pas que Gloria était en transit".
Ah, elle est bien bonne hein!?
Mais il faudrait avoir vu le film pour en rire. Ou le flim, mais ça en est un autre, et ça demanderait déjà beaucoup plus de culture, surtout que nous sommes vraiment dans un monde de merde -c'est un indice-.
Chers amis non cinéphiles, je vous sens déjà perdus. Mais restez, on ne sait jamais.
Ce post est une sorte de testament.
Pas plus tard que tout à l'heure, j'eus ma chère et tendre mère au téléphone.
Après les banalité d'usage, elle comprit,enfin, que ce weekend, j'étais en ballade avec un ami très cher dans les alpes. Comprenez: je fais une grimpette audacieuse par un temps incertain en montagne. Le même ami avec lequel je fis une pêche miraculeuse l'autre fois. Cf, sic infra, etc . C'est un peu en relation avec le titre.
Si on connaît le latin.
Après avoir rassuré ses vives inquiétudes, je lui fis une blague, certes hors-propos, sur mon testament qui attendrait mon non-retour du lundi swar.
Drame.
Ô tragédie!
Une mort presque programmée!
Mais ce n'était qu'une blague.
Mais, finalement, on ne sait jamais.
Je devrais peut être déjà poster mon testament sur ce blog illisible, pétri de souvenirs, de turpitudes allégoriques et de poésie.
Pourtant, je ne suis pas très compliqué. Je suis un homme des bois, pour qui les softs skills sont à la forêt ce que les paires de deux sont à une quinte flush royale. Mon teamlead adorera.
Bref.
Je suis un planteur de patates. Ou, du moins, le fils de. (sic,... enfin, vous connaissez). Mais on ne sait jamais.
Donc, comme testament, je ne veux que des choses simples. Deux-trois chansons par-ci, une citation-par là, et de la Westmalle pour tous. Et oui, de la Westmalle. Ça m'assurera un public nombreux acquis à ma cause.
Oui, je joue la facilité. Mais bon. Quitte à ne pas avoir été populaire de mon vivant, autant l'être lors de ma mise en bière, non?
Oh, je vois des voix qui s'élèvent dans le fond, mais oui, nous pouvons dire que de mon vivant, je ne fus pas vraiment populaire.
Je suis -sans vouloir me lancer des fleurs- aussi méchant qu'un Desproges, aussi compassionnel qu'un Muller avec la finesse d'un Bigard.
Bref, haïssable, mais avec une pointe de finesse.
Et ce n'est pas donné à tout le monde.
Je commence à me livrer. Ce n'est certes pas le but. Revenons à mon testament. Pour l'enterrement, donc.
Comme Entrée, faisons simple. Une marche funèbre fera l'affaire.
Le seul hic, pour madame, lors de la cérémonie, j'aimerais un requiem. Pas n'importe lequel hein. J'aimerais celui de Gainsbourg. Si il y a bien un requiem qui me colle, c'est celui là. Elle n'est pas vraiment d'accord, mais nous, nous le sommes.
Puis, pour la mise en terre, je verrais particulièrement 'sous quelle étoile suis-je né' de Polanreff.
Oui, j'ai une âme de poète. Mais, çà, vous savez.
Le reste, j'espère que deux ou trois faux culs diront des banalités sur ma vie (sans vraiment la connaître), et que la veuve éplorée, la famille transie de souffrance, feront comme si la fin du monde était proche.
Pour le reste, laissons faire les choses.
Alors que la vie continue, bordel de merde.
Enfin, ma femme pourra trouver un homme digne de ce nom, enfin, ce fils ingrat ne sera plus là pour souiller le nom paternel, enfin ce consultant de merde ne sera plus là pour foutre le bocson dans la baseline du projectboard. Et ce petit con, on ne devra plus l'inviter à ces barbecues pour faire le business bouffon. Puis Arthur aura un véritable exemple à suivre. Enfin!
Bref, la délivrance pour tous.
Dire, que probablement, j'aurais vécu un de mes meilleurs moments de ma vie. Avec un de mes meilleurs amis dans la montagne. Seuls, isolés de tous, donnés en pâture à dame nature (oh, c'est beau, ça sera 5 euros), seuls face aux éléments, luttant pour notre survie... Oh, je m'emporte.
Mais ce testament à t'il seulement une valeur légale?
Oh, je ne sais que répondre. Réveiller madame -maître ès lois-, me semble hasardeux.
Mais, il me semble qu'une bonne âme rappellera ce message à leurs souvenirs.
Et j'espère qu'ils regarderont la folle histoire du monde et la classe américaine en mon souvenir. J'auto-spoil mon propre message. Je suis bien loin.
Ça sera déjà pas si mal.
Puis je viendrais tous vous hanter pour vous dire si cette putain de réponse est bien 42.
C'est bien légitime, non?
Oh, je pourrais finir aussi par un... "étonnant, non?".
Mais trop de culture, tue la culture.
Je m'en vais faire des caillets, pour que madame n'aie trop froid l'hiver prochain.
Et rassurez vous, j'en couperais encore!
Demain, je fais mon sac, et rassurez vous, je serai de retour prochainement!
Je sais que ce titre rébarbatif ne parle qu'à ceux qui ont vu la folle histoire du monde, ou au mieux, les plus latinistes d'entre vous. Et que cela ne m'apportera plus d'amis anglophones sur mes statistiques. Du moins, pour ce message.
Mais bon.
Les titres sont ce qu'ils sont. Surtout si on les comprend.
Vous allez voter ce dimanche. Et moi, en bon demi-Luxo que je suis, je me brosse bien de vos élections communales et régionales.
Oh, je pourrais bien m'inquiéter de la future coalition dans ma commune, mais le CPAS socialiste de la région voulant mettre des HLMs à coté de chez moi, je n'ai pas trop d'inquiétudes sur l'issue du scrutin dans ma commune.
Je pourrais -au contraire- m'inquiéter, mais étant donné que je suis du même avis que mes voisins, j'ai une sorte de procuration morale.
Et tant mieux.
Sinon, comme disait l'autre: "je ne savais pas que Gloria était en transit".
Ah, elle est bien bonne hein!?
Mais il faudrait avoir vu le film pour en rire. Ou le flim, mais ça en est un autre, et ça demanderait déjà beaucoup plus de culture, surtout que nous sommes vraiment dans un monde de merde -c'est un indice-.
Chers amis non cinéphiles, je vous sens déjà perdus. Mais restez, on ne sait jamais.
Ce post est une sorte de testament.
Pas plus tard que tout à l'heure, j'eus ma chère et tendre mère au téléphone.
Après les banalité d'usage, elle comprit,enfin, que ce weekend, j'étais en ballade avec un ami très cher dans les alpes. Comprenez: je fais une grimpette audacieuse par un temps incertain en montagne. Le même ami avec lequel je fis une pêche miraculeuse l'autre fois. Cf, sic infra, etc . C'est un peu en relation avec le titre.
Si on connaît le latin.
Après avoir rassuré ses vives inquiétudes, je lui fis une blague, certes hors-propos, sur mon testament qui attendrait mon non-retour du lundi swar.
Drame.
Ô tragédie!
Une mort presque programmée!
Mais ce n'était qu'une blague.
Mais, finalement, on ne sait jamais.
Je devrais peut être déjà poster mon testament sur ce blog illisible, pétri de souvenirs, de turpitudes allégoriques et de poésie.
Pourtant, je ne suis pas très compliqué. Je suis un homme des bois, pour qui les softs skills sont à la forêt ce que les paires de deux sont à une quinte flush royale. Mon teamlead adorera.
Bref.
Je suis un planteur de patates. Ou, du moins, le fils de. (sic,... enfin, vous connaissez). Mais on ne sait jamais.
Donc, comme testament, je ne veux que des choses simples. Deux-trois chansons par-ci, une citation-par là, et de la Westmalle pour tous. Et oui, de la Westmalle. Ça m'assurera un public nombreux acquis à ma cause.
Oui, je joue la facilité. Mais bon. Quitte à ne pas avoir été populaire de mon vivant, autant l'être lors de ma mise en bière, non?
Oh, je vois des voix qui s'élèvent dans le fond, mais oui, nous pouvons dire que de mon vivant, je ne fus pas vraiment populaire.
Je suis -sans vouloir me lancer des fleurs- aussi méchant qu'un Desproges, aussi compassionnel qu'un Muller avec la finesse d'un Bigard.
Bref, haïssable, mais avec une pointe de finesse.
Et ce n'est pas donné à tout le monde.
Je commence à me livrer. Ce n'est certes pas le but. Revenons à mon testament. Pour l'enterrement, donc.
Comme Entrée, faisons simple. Une marche funèbre fera l'affaire.
Le seul hic, pour madame, lors de la cérémonie, j'aimerais un requiem. Pas n'importe lequel hein. J'aimerais celui de Gainsbourg. Si il y a bien un requiem qui me colle, c'est celui là. Elle n'est pas vraiment d'accord, mais nous, nous le sommes.
Puis, pour la mise en terre, je verrais particulièrement 'sous quelle étoile suis-je né' de Polanreff.
Oui, j'ai une âme de poète. Mais, çà, vous savez.
Le reste, j'espère que deux ou trois faux culs diront des banalités sur ma vie (sans vraiment la connaître), et que la veuve éplorée, la famille transie de souffrance, feront comme si la fin du monde était proche.
Pour le reste, laissons faire les choses.
Alors que la vie continue, bordel de merde.
Enfin, ma femme pourra trouver un homme digne de ce nom, enfin, ce fils ingrat ne sera plus là pour souiller le nom paternel, enfin ce consultant de merde ne sera plus là pour foutre le bocson dans la baseline du projectboard. Et ce petit con, on ne devra plus l'inviter à ces barbecues pour faire le business bouffon. Puis Arthur aura un véritable exemple à suivre. Enfin!
Bref, la délivrance pour tous.
Dire, que probablement, j'aurais vécu un de mes meilleurs moments de ma vie. Avec un de mes meilleurs amis dans la montagne. Seuls, isolés de tous, donnés en pâture à dame nature (oh, c'est beau, ça sera 5 euros), seuls face aux éléments, luttant pour notre survie... Oh, je m'emporte.
Mais ce testament à t'il seulement une valeur légale?
Oh, je ne sais que répondre. Réveiller madame -maître ès lois-, me semble hasardeux.
Mais, il me semble qu'une bonne âme rappellera ce message à leurs souvenirs.
Et j'espère qu'ils regarderont la folle histoire du monde et la classe américaine en mon souvenir. J'auto-spoil mon propre message. Je suis bien loin.
Ça sera déjà pas si mal.
Puis je viendrais tous vous hanter pour vous dire si cette putain de réponse est bien 42.
C'est bien légitime, non?
Oh, je pourrais finir aussi par un... "étonnant, non?".
Mais trop de culture, tue la culture.
Je m'en vais faire des caillets, pour que madame n'aie trop froid l'hiver prochain.
Et rassurez vous, j'en couperais encore!
Demain, je fais mon sac, et rassurez vous, je serai de retour prochainement!
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